Départementales 2015 : Jean-Vincent Placé “extrêmement inquiet” pour la gauche
Le sénateur EELV Jean-Vincent Placé craint une élimination de la gauche au 1er tour des Départementales dans la moitié des cantons.
Jean-Vincent Placé, le président du groupe EELV au Sénat, était l’invité politique de RTL lundi matin. Au micro, il a évoqué son appréhension quant au sort réservé par les urnes à la gauche et aux écologistes lors du 1er tour des élections départementales : “Cela fait plusieurs fois que j’alerte mes amis écologistes sur ce sujet”, a-t-il indiqué à Jean-Michel Apathie.
Placé : gauche et écologistes éliminés dans “près de la moitié des cantons”
Ainsi, pour le sénateur, ce premier tour des Départementales pourrait faire l’effet d’un véritable raz-de-marée pour l’ensemble de la gauche, donc écologistes inclus : “Je pense que l’on peut faire moins que 4%. Avec le mode de scrutin, (…) il y a un risque d’élimination de la gauche et des écologistes dans près de la moitié des cantons”.
“Cela fait plusieurs fois que j’alerte mes amis écologistes sur ce sujet. Malheureusement, nous pouvons être extrêmement inquiets quant à l’issue de ces départementales”, a indiqué en outre Jean-Vincent Placé.
Départementales 2015 : un sondage donne le FN à 33%
Le sénateur EELV était alors interrogé sur un récent sondage Odoxa/Le Parisien donnant le Front National à 33% des intentions de vote au 1er tour du scrutin, et l’alliance UMP-UDI à 27%.
Dans le même temps, en évoquant l’après-scrutin et un probable remaniement ministériel, il a affirmé qu’un retour des écologistes au gouvernement était possible. “Le président de la République s’intéresse davantage, parle davantage, fait davantage d’écologie”, a-t-il ajouté, misant sur la perspective de la conférence mondiale Paris Climat 2015. Mais il voit plus loin qu’un simple et unique retour des écologistes, en se montrant favorable à “une grande alliance des femmes et hommes de bonne volonté allant d’un communisme responsable jusqu’aux centristes, aux humanistes, aux républicains de progrès. Nous avons besoin de tout le monde”.