Démission de Kader Arif, secrétaire d’Etat aux anciens combattants
Cité dans une affaire de favoritisme, Kader Arif, secrétaire d'Etat aux anciens combattants, a préféré démissionner vendredi.
“Par respect pour la fonction ministérielle, par respect pour la politique mémorielle que j’ai conduite et pour le monde combattant que j’ai servi avec fierté et conviction, je fais le choix, en responsabilité, de quitter le poste que j’ai eu l’honneur d’occuper pendant deux ans et demi”.
C’est en ces termes que Kader Arif, secrétaire d’Etat aux anciens combattants, commente la démission qu’il a présentée vendredi à François Hollande, et que ce dernier a acceptée. C’est Jean-Marc Todeschini, sénateur PS de Moselle, qui le remplace.
Kader Arif est cité dans une affaire de favoritisme
“Kader Arif a présenté sa démission afin d’apporter toutes les précisions visant à l’établissement de la vérité dans le cadre de l’enquête préliminaire menée par le parquet financier dans laquelle son nom est cité”. Voici comment l’Elysée pour sa part, a commenté cette démission, dans un communiqué.
L’enquête à laquelle fait référence le palais présidentiel est celle ouverte en septembre à Toulouse. Elle a pour objectif de déterminer si deux sociétés organisatrices de spectacles, dirigées successivement par son frère puis ses neveux, ont été bénéficiaires de marchés passés avec la Région Midi-Pyrénées.
Des accusations de favoritisme démenties par le président de Région
Martin Malvy, président socialiste de la région, a démenti dernièrement les accusations de l’opposition lors d’un conseil de région. C’est cette même opposition qui avait déclenché l’ouverture de l’enquête.
Le 10 septembre 2014, Le Canard Enchaîné intitulait son article à propos de l’affaire, La petite ‘Bygmalion’ du PS cassoulet. Selon l’hebdomadaire satyrique, AWF, la société en question, avait bénéficié d’un contrat de 4 ans avec la Région, pour un montant atteindrait aujourd’hui 1.730.000 euros.