De la prison ferme pour avoir menacé Valls et Hollande
Un homme de 32 ans, qui avait menacé sur Twitter François Hollande et Manuel Valls, vient d’être condamné à six mois de prison ferme.
Grégory Pasqueille aurait peut-être dû éviter de menacer publiquement sur son compte Twitter le président de la République François Hollande et son Premier ministre Manuel Valls. Ce nordiste de 32 ans, se revendiquant « anarchiste indépendant » selon nos confrères de « La voix du Nord », vient en effet d’être condamné à six mois de prison ferme. L’homme n’en était pas à ses premières menaces envers des membres du gouvernement puisqu’il s’était attaqué à Christiane Taubira auparavant.
Ses menaces envers Valls et Hollande l’envoient en prison
Le 6 juillet dernier, sur son compte Twitter, un nordiste de 32 ans avait appelé à « prendre les armes » contre François Hollande et Manuel Valls. Il encourageait quiconque se sentait concerné à se rendre à Paris, aux Invalides, lors de la cérémonie d’hommage à l’ancien Premier ministre Michel Rocard qui avait lieu le lendemain. L’homme se montrait menaçant, certains de ces tweets étant accompagnés du hashtag «#assassinerhollandevalls». Ces messages ont depuis été supprimés.
Le jour de la cérémonie l’homme avait été interpellé alors qu’il se tenait non loin du lieu où elle devait se dérouler selon le parquet de Béthune. Le trentenaire avait bien reconnu avoir posté ces tweets mais il avait expliqué que ce n’était pas des menaces de mort mais juste une façon de s’exprimer. Il souhaitait mettre fin à la carrière du président et de son Premier ministre. L’homme a été condamné par ce même parquet à cinq mois de prison ferme et un mois supplémentaire pour ne pas avoir voulu se soumettre à un test ADN.
Déjà condamné en juin pour injure publique raciale
Ce nordiste de 32 ans avait déjà été condamné à de la prison ferme pour ses propos sur Twitter. En juillet 2014, dans un tweet, il avait comparé Christiane Taubira, l’ancienne ministre de la Justice à un singe. En juin dernier il avait été condamné à Paris en son absence à une peine de 2 mois de prison ferme pour injure publique raciale. Une condamnation à laquelle il a fait appel.