Le journaliste Daniel Schneidermann victime d’un canular téléphonique
Le journaliste d'"Arrêt sur images" Daniel Schneidermann a été victime d'un canular téléphonique attribué à un hacker du nom de "Ulcan", si ce n'est l'un de "ses disciples". 30 policiers encerclent son immeuble et investissent sa cage d'escalier.
Sur le site d’Arrêt sur images, son animateur et journaliste Daniel Schneidermann a publié en ce mercredi matin un billet un peu particulier intitulé “Une mésaventure nocturne”. À l’intérieur, on y apprend qu’il a été victime, la nuit dernière, d’un canular téléphonique qu’il attribue au “dénommé Gregory Chelli, hacker sioniste bien connu ici”.
Daniel Schneidermann n’exclut cependant pas que ce “mauvais tour”, en parlant de celui se faisant également appeler “Ulcan”, puisse être l’œuvre “de ses frères, ou de ses cousins, ou de ses disciples, ou de ses fans”. Le journaliste décrit ensuite les faits.
Canular téléphonique : Grégory “Ulcan” Chelli aurait encore frappé
Le hacker aurait ainsi appelé le commissariat de l’arrondissement de Daniel Schneidermann en se faisant passer pour lui. Et de prétendre avoir tué sa femme et qu’il est désormais retranché chez lui, prêt à en découdre avec la police. S’est ensuivi un important déploiement de trente policiers de la BAC dans l’escalier et la cour de l’immeuble du journaliste, auxquels sont venus s’ajouter deux commissaires ainsi qu’une procureure adjointe.
“Mésaventure nocturne” pour Daniel Schneidermann
Le journaliste précise cependant qu’il ne se trouvait pas chez lui cette nuit-là, en saluant au passage la “présence d’esprit” des policiers de n’avoir pas défoncé sa porte. Il indique qu’en dépit de cette vraisemblable tentative d’intimidation suite à l’enquête “Interventions du Raid au domicile de militants pro-palestiniens” parue mardi sur le site d’Arrêt sur images, “la parole [des journalistes] restera libre”. Daniel Schneidermann dit également tenir à ne pas céder à une certaine facilité en désignant “Ulcan” tel un coupable tout désigné dans de précédentes affaires d’agressions. Il termine son billet en déclarant avoir l’intention de porter plainte aujourd’hui et “de traiter ce sujet-là comme les autres. Sans haine et sans crainte.”