Daesh : exécution de l’otage britannique Alan Henning
La série macabre continue pour les djihadistes de Daesh qui viennent de revendiquer la décapitation d'Alan Henning, un otage britannique.
En août dernier, l’État islamique (EI), autrement connu sous le nom de Daesh, procédait à l’exécution du journaliste américain James Foley. Début septembre, l’organisation terroriste revendiquait la décapitation d’un confrère américain de James Foley, Steven Sotloff.
Environ deux semaines plus tard, on apprenait le décès, dans les mêmes conditions, de l’humanitaire britannique David Haines, avant qu’un sort semblable ne soit réservé au Français Hervé Gourdel, guide de haute montagne. Et il y a quelque heures, une autre décapitation a été revendiquée par Daesh, celle de l’otage britannique Alan Henning.
Exécution d’Alan Henning : le Grande-Bretagne encore endeuillée
Une sentence qui sonne comme un nouvel acte de vengeance des djihadistes envers la Grande-Bretagne, le royaume faisant effectivement partie de la coalition militaire internationale dont le but est de mettre un terme aux agissements de Daesh. Le Monde nous apprend que l’organisation avait menacé d’exécuter Alan Henning si le gouvernement britannique ne se retirait pas de cette coalition en lutte contre les djihadistes.
Daesh : un autre otage américain menacé
Dans une vidéo diffusée vendredi, Daesh est passé à l’acte en décapitant cet humanitaire de 47 ans œuvrant pour une ONG musulmane et qui avait été capturé l’année dernière en Syrie. Après s’en être pris à David Cameron, premier ministre britannique, le bourreau de l’otage a appelé le président des États-Unis Barack Obama à cesser ses frappes en Irak. Sans quoi, Peter Edward Kassig, ancien soldat américain de 26 ans reconverti en humanitaire et retenu captif depuis fin 2013, sera lui aussi exécuté. Suite à cet apparent nouveau meurtre, David Cameron a renouvelé depuis Londres son engagement à “traquer ces meurtriers [de l’État islamique]” et à “les amener devant la justice”.