Crise à iTELE : Laurence Ferrari ne s’estime pas en mesure en faire grève
Samedi sur France 5, Laurence Ferrari a fait savoir que, même si solidaire de ses collègues d'ITELE en grève depuis deux semaines, le droit d'information lui apparaît trop primordial pour qu'elle les rejoigne dans leur action.
Cela fait depuis maintenant près de deux semaines que les journalistes d’iTELE exercent leur droit de grève pour protester contre l’arrivée à l’antenne de Jean-Marc Morandini, mis en examen pour “corruption de mineurs aggravée” dans une affaire de casting douteux.
Tous ? Non. Laurence Ferrari n’est ainsi pas de cette grève alors qu’elle anime le programme Tirs croisés sur la chaîne d’information depuis aout 2013. La journaliste a révélé le pourquoi de sa position samedi dans l’émission C l’hebdo de France 5.
Laurence Ferrari : le droit d’info plus fort que le droit de grève
“Je l’ai toujours expliqué à toutes les assemblées générales auxquelles je suis. J’estime que le droit d’information est un droit que je ne me vois pas entraver, voilà. Moi, à titre personnel, j’estime que je ne peux pas faire grève”.
Il n’est cependant pas question pour Laurence Ferrari de trouver à redire sur l’action conduite par ses collègues : “Je respecte totalement le droit de grève, je suis solidaire de mes confrères et jamais il ne me viendrait à l’idée d’outrepasser cela”. On devrait donc la retrouver sans faute jeudi pour co-animer, avec Ruth Elfrief, le second débat télévisé de la primaire de la droite et du centre.
iTELE : le second débat de la primaire maintenu
Il y a un peu plus d’une semaine, sur le plateau d’On n’est pas couché, Christophe Hondelatte avait qualifié Laurence Ferrari de “peu courageuse” dans l’affaire Morandini. La journaliste aura répondu sur son compte Facebook ne pas être en position de choisir qui peut ou ne peut pas apparaître sur iTELE :
“Il faut que le dialogue reprenne ! Je comprends parfaitement l’inquiétude et la tension qui règnent au sein de la rédaction de I-Télé puisque j’ai l’honneur d’y travailler depuis 4 ans et d’y être présente tous les jours. J’entends aussi et je partage les interrogations sur la place de Jean-Marc Morandini -mis en examen pour corruption de mineurs aggravée- sur l’antenne d’une chaîne toute info, même si j’estime qu’il ne m’appartient pas de décider qui a le droit ou non d’y intervenir, tant que la justice n’est pas passée.”