Finale Coupe du monde 2014 : Adidas bat Nike 2 maillots à 0
La finale Allemagne-Argentine de la Coupe du monde 214, c'est dimanche. Mais côté équipementiers, le suspense est déjà terminé.
L’Allemagne contre l’Argentine, en voilà une belle finale de costauds pour terminer cette Coupe du monde 2014 en beauté ! Mais si suspense il y a pour savoir qui de la Mannschaft ou de l’Albiceleste brandira le trophée suprême, en coulisses et côté équipementiers, les jeux sont faits. Adidas, Nike, Puma (et quelques autres), ils sont nombreux à vouloir profiter des exploits sportifs des champions sur le terrain pour booster leurs ventes à plus ou moins long terme.
Et le vainqueur est… Adidas ! En effet, la marque allemande habille les deux équipes finalistes de dimanche. Quant à l’américain Nike, dont le logo orne les maillots du Brésil et des Pays-Bas, il sera présent sur le terrain samedi pour le match de la 3è place. A noter que la marque aux trois bandes fournit le ballon officiel du Mondial depuis 1970.
Argentine ou Allemagne ? Bientôt à vendre, des maillots ornés d’une étoile supplémentaire
En quoi Nike est le perdant de cette guerre économico-sportive ? La réponse est simple : dès le coup de sifflet final, une des deux équipes qu’Adidas soutient devra ajouter une nouvelle étoile de champion du monde sur son maillot (une quatrième pour la Mannschaft, une troisième pour l’Albiceleste). La suite est simple : les supporters argentins, allemands ou même de n’importe quelle autre nation seront prêts à acheter le nouveau maillot.
Chez le groupe allemand, on se frotte déjà les mains. Herbert Hainer, son directeur général, annonçait avant la qualification argentine : “La victoire de l’équipe nationale allemande assure déjà qu’Adidas sera la marque la plus visible, et de loin, lors de la finale de la Coupe du Monde”. Ce sont ainsi 8 millions de maillots que le groupe espère vendre, contre 6,5 millions pour la dernière Coupe du monde en Afrique du Sud. Pour l’ensemble de la présence de la marque dans le football, des revenus de 2 milliards d’euros sont attendus cette année pour l’équipementier. Et ce, même si Adidas habillait moins d’équipes au Brésil que son grand rival Nike.