Conflit ukrainien : plus de 9.000 morts selon l’ONU
Un rapport de l'ONU révèle qu'à ce jour, le conflit ukrainien est responsable de plus de 9.000 morts, tout en dénonçant des violations séparatistes dans plusieurs régions du pays.
Dans son douzième rapport, la Mission de l’ONU sur les droits de l’homme en Ukraine révèle qu’au 15 novembre 2015, le conflit ukrainien a causé la mort de plus de 9.000 personnes. Plus précisément, 9.098 personnes ont perdu la vie dans ces affrontements, qui ont également fait 20.732 blessés.
20 Minutes rappelle qu’un cessez-le-feu a été établi le 26 août dernier, même si l’on aura depuis pu déplorer la mort de 47 civils et 131 blessés. Des disparitions étant cependant en grande partie survenues suite à des contacts avec des “restes explosifs de guerre et des engins explosifs improvisés”. L’ONU demande d’ailleurs à ce que des opérations de déminage “soutenues” soient mises en place pour réduire ces risques.
Rapport de l’ONU : plus de 9.000 morts et 20.000 blessés dans le conflit ukrainien
Le Haut Commissaire de l’ONU Zeid Raad al Hussein indique que “les civils présents dans les parties orientales de l’Ukraine touchées par le confit terminent l’année comme ils l’avaient débutée”. Dans le document, il dénonce de même de lourdes violations séparatistes commises dans plusieurs régions d’Ukraine (Donetsk et Lougansk).
Une situation “très difficile”
Des violations concernant aussi bien les libertés de mouvement que celles de réunion et d’expression. Le Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme ne manque également pas de dénoncer les meurtres, les tortures, les mauvais traitements, les détentions illégales et le travail forcé observés en Ukraine. Pour les près de 3 millions de personnes vivant en zone de conflit, il apparaît particulièrement difficile de se soigner et de loger. Il leur est aussi pour le moins compliqué de pouvoir solliciter les services sociaux ou d’appeler à des compensations suite aux dommages et pillages dont ils peuvent avoir été victimes. Le rapport accuse enfin plusieurs membres des services de sécurité du pays de “bénéficier d’une large impunité”, même s’il reconnaît une progression dans l’application des dispositions des accords de Minsk.