Compiègne : évacuation d’un lycée ciblé par des menaces sur internet
Lundi matin, un lycée de Compiègne a été évacué après qu'un internaute a communiqué sur son intention de mettre fin à ses jours dans l'explosion de l'établissement.
La menace a été suffisamment prise au sérieux par les autorités pour que ces dernières décident de faire évacuer l’établissement. Tout semble être parti d’un message posté la nuit dernière sur un forum du site JeuxVideo.com. Dans cette publication, son auteur désigné par le pseudo “FrenchJihad93-7” énonce son intention de mettre “fin à [ses] jours et à ceux de milliers d’élèves” de ce lycée de Compiègne.
L’origine de ce projet ? D’incessantes violences et insultes de “beaucoup de gens” dont cet internaute serait victime, et celui-ci d’ajouter avoir finalement “trouvé réconfort en dieu”. Selon ses dires, il aurait revendu nombre de possessions pour se payer une arme, et placé “quelques petites bombes radiocommandées […] à des endroits cachés et précis un peu partout dans le but de faire s’effondrer la structure”. Le choix des positions lui aurait été facilité par l’obtention des plans du lycée par des connaissances titulaires d’un Bac d’architecture.
Évacuation d’un lycée de Compiègne : un internaute disait prévoir de s’y faire exploser
Ce message sera signalé sur la plate-forme internet Pharos, afin d’être transmis au ministère de l’Intérieur censé ensuite décider de la marche à suivre. Et nos confrères de Francetv info nous rapportent que sur demande des forces de l’ordre, le lycée concerné a été évacué lundi matin aux environs de 9h30. 2.000 élèves ont ainsi été invités à quitter les lieux pour permettre aux autorités de procéder à l’examen minutieux de l’établissement, d’une aire de 59.000 km².
Il s’agissait d’une fausse alerte
Et pendant que certains de ces lycéens retournaient chez eux et que d’autres étaient pris en charge par le personnel administratif et éducatif de l’établissement, les policiers ont commencé à fouiller le lycée, les salles de classe ainsi que l’internat. Nous venons d’ailleurs d’apprendre que la fouille s’est achevée et que le périmètre de sécurité a été levée sans découverte probante. Il s’agissait par conséquent d’une fausse alerte.