Climat : François Hollande et Ban Ki Moon se réuniront chaque mois
Préparant la conférence sur le climat se déroulant du 30 novembre au 15 décembre à Paris, François Hollande et Ban Ki-Moon ont livré quelques détails sur l'engagement de la France et de l'ONU.
A quelques mois de la conférence mondiale sur le climat qui se déroulera en France, François Hollande a livré quelques précisions sur la manière dont elle sera préparée. Le Président de la République a annoncé que lui et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, se concerteront chaque mois en vue de la grande conférence sur le climat.
“Le secrétaire général et moi-même, chaque mois, nous allons nous entretenir sur la suite du processus pour que nous puissions, étape par étape, préparer la conférence sur le climat de Paris”, a déclaré le chef de l’Etat aux côtés de Ban Ki-moon lors d’une déclaration conjointe à l’Elysée. “La France, a la responsabilité de la réussite de cette conférence, qu’elle veut conclure par un accord universel et contraignant pour contenir le réchauffement climatique à 2°C”.
“La France aux côtés de l’ONU pour arriver sur une déclaration forte”
“Nous avons la volonté d’utiliser chaque rendez-vous, le G7, l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre (…) pour parvenir à l’accord final à l’issue de la Conférence climat” déclare François Hollande qui rappelle que le deuxième objectif sera le financement durable et tient à souligner que “la France sera aux côtés du secrétaire général des Nations Unies pour arriver à une déclaration forte sur ce financement”.
Ban Ki Moon tire la sonnette d’alarme sur le climat
De son côté, Ban Ki-Moon a également tenu à rappeler les enjeux de cette conférence: “Les données scientifiques sont claires : le climat est déjà en train de changer et l’activité humaine est la principale cause de cette évolution et nous avons peu de temps pour éviter de graves conséquences pour la planète et ceux qui y habitent”.
“Les pays développés doivent tracer clairement la voie qui leur permettra de réunir 100 milliards de dollars d’ici 2020 pour financer l’action climatique dans les pays en développement et le fonds vert pour le climat doit commencer à fonctionner et à faire des versements avant le démarrage de ‘COP21’ à Paris”, conclut-il.