Clermont-Ferrand : le lourd passé judiciaire d’un élu FN fait surface
Le passé d'un conseiller municipal FN de Clermont-Ferrand vient de faire surface et embarrasse le parti.
Eric Assad vient d’être élu au conseil municipal de Clermont-Ferrand sur la liste du Front National. Mais le journal local La Montagne vient de révéler son lourd passé judiciaire.
En 1979, l’homme aurait été l’auteur de l’assassinat d’un étudiant à Belle-Ile-en-Mer à la suite d’une déception amoureuse. Un autre homme a été blessé dans la fusillade. Eric Assad a été inculpé d’assassinat et de tentative d’assassinat. Une expertise psychiatrique a ensuite déterminé qu’il était en proie de démence au moment des faits. La justice a donc déclaré qu’il était irresponsable et il n’y a pas eu de procès. Il a été interné en hôpital psychiatrique pendant 7 ans. De ce fait, l’elu de Front National n’a donc pas de casier judiciaire.
L’élu FN nie les faits
Après cette révélation du quotidien local, Eric Assad nie les faits et clame qu’il s’agit d’un homonyme. Seulement l’élu du Front National aurait le même nom, la même date de naissance et serait également né à Saïgon au Vietnam comme l’homme qui a provoqué la fusillade.
Du côté du parti politique de Marine Le Pen, tout le monde semble ignorer les faits et est embarrassé par cette révélation. “Son affaire n’est pas déshonorante mais il aurait peut-être dû, à titre prudentiel, nous en parler”, estime Wallerand de Saint-Just, l’avocat du parti. “Nous ne savions rien (…) Mais c’est sûr, M. Assad aurait dû nous parler de son passé. Si nous avions su, nous lui aurions très certainement conseillé de rester dans l’ombre, de ne pas s’exposer publiquement”, a déclaré de son côté Bruno Gollnisch au quotidien.