Une chute de 26°C des températures à l’origine de l’extinction des dinosaures
À cause de la chute d’une météorite géante, les températures ont brutalement chuté sur la planète Terre, provoquant l’extinction irrémédiable des dinosaures.
Il y a 66 millions d’années, les dinosaures et une grande partie des espèces végétales et animales disparaissaient.
Depuis 1980, nous savons que la cause de cette disparition est la chute d’une météorite d’une dizaine de kilomètres ayant percuté la péninsule du Yucatan, au Mexique.
Un impact gigantesque qui provoquera un dégagement de poussières si important que les rayons du soleil ne pourront pénétrer l’atmosphère terrestre et faisant peu à peu s’éteindre la vie sur la Terre.
98 % des rayons du soleil bloqués
Aujourd’hui, une nouvelle étude d’une équipe de chercheurs allemands publiée dans la revue scientifique Geophysical Research Letters vient donner plus de détails sur les raisons précises de l’extinction des dinosaures.
Ces derniers se sont penchés sur les changements climatiques engendrés par la chute de la météorite. Dans un premier temps, en plus des poussières dégagées par l’impact, 100 gigatonnes de soufre se sont élevées et ont bloqué 98% des rayons du soleil.
Une chute brutale des températures
Conséquence directe, les températures ont chuté de manière brutale sur Terre. Ainsi, la température moyenne est passée de 18,9°C à -7 voire -15°C. Une chute de 26°C à 34°C sur 3 à 16 ans selon les différentes projections imaginées par les chercheurs.
Après le souffre, l’augmentation de la surface de la banquise a également provoqué une augmentation de la réflexion des rayons du soleil et donc, a contribué au maintien de températures très basses pensant au moins 30 ans. Ce froid polaire a fait mourir de faim et de froid les dinosaures non-aviens et seules quelques espèces de petits mammifères, d’oiseaux et les dinosaures aviens ont survécu.
Les océans ont également subi d’importants bouleversements suite à cette baisse des températures avec une augmentation de la population de planctons. Les eaux de surface se seraient en effet refroidies rapidement avant de retomber vers le fond des océans, faisant remonter d’importantes quantités de nutriments favorables au développement du plancton. Ce dernier aurait alors consommé l’oxygène sous-marin et relâché des toxines néfastes au reste de l’écosystème des mers et des océans.
La leçon à retirer de ce scénario est que tout bouleversement des températures sur la surface de la Terre a un impact considérable sur l’ensemble de la planète Terre.