Christian Vanneste en “guerre” contre les homosexuels
Après avoir nié la déportation des homosexuels en France, le député UMP s'affiche comme une victime face à un « lynchage » de la part des communautés pro-homosexuels et relance la polémique.
Christian Vanneste se prétend victime d’une « police de la pensée » qui lui interdit d’exprimer ses positions. Il a d’ailleurs écrit une lettre à Christian Jacob, chef de file des députés UMP : « Mes interventions sur l’homosexualité sont rares, beaucoup moins dures que certains de nos amis. Elles sont fondées sur des connaissances historiques, psychologiques, anthropologiques. Une censure, qui tend à m’interdire d’évoquer le sujet, sans doute en raison même de la pertinence même de mes propos ». En cela, il s’oppose à GayLib, même s’il ne le précise pas. Ce groupe UMP de défense des homosexuels avait vivement protesté contre ses propos homophobes. Selon la secrétaire de l’association, Christian Vanneste a « toute sa place au Front national ».
Du reste, Christian Vanneste a été proprement mis à la porte des législatives de l’UMP. Il ne s’agit pas d’une exclusion puisqu’il a de lui-même choisi de retirer son investiture, mais il n’avait pas vraiment le choix. Le député est d’ailleurs toujours soutenu par le président, qui pour une raison assez obscure n’a pas décidé de condamner ses propos alors que le reste de son équipe l’avait fait. Combien de temps encore le député pourra-t-il tenir ce genre de discours sans avoir à faire à la justice ? Jean-Marie Le Pen a déjà été condamné pour avoir tenu des propos du même acabit.