La chômeuse qui avait interpellé François Hollande sur BFMTV a menti sur sa situation
Au chômage, Gaëlle Voisin était passée à l'antenne de BFMTV, et avait interpellé François Hollande au sujet de sa situation
Les passages à la télévision ou à la radio de certaines personnalités politiques suscitent souvent des réactions dont on se souvient, et nombreux sont les spectateurs et auditeurs à saisir leur téléphone pour aborder leur situation personnelle et leurs difficultés avec l’invité du jour. Mardi, François Hollande était l’invité de Jean-Jacques Bourdin dans son émission du matin, diffusée en simultané sur RMC et BFMTV.
Au cours de l’entretien, Jean-Jacques Bourdin a reçu un certain nombre d’appels de français qui souhaitaient poser une question au président de la république, et l’un d’entre eux était Gaëlle Voisin, demandeur d’emploi de 36 ans de Seine-Maritime, qui voulait sensibiliser François Hollande sur sa situation de fin de droits et sa demande de formation, refusée par Pôle Emploi.
La chômeuse qui a interpellé François Hollande n’a pas dit toute la vérité sur sa situation
Après avoir rassuré la jeune femme en lui indiquant qu’une solution serait trouvée à sa situation, cette dernière s’est vue proposer très rapidement un rendez-vous à son agence Pôle Emploi, et une formation correspondant à ses souhaits, qu’elle démarrera dans quelques semaines. Sauf que dans la même journée, un communiqué de la Préfecture de la Seine-Maritime venait sensiblement mettre à mal les déclarations de la jeune femme sur sa situation personnelle.
Gaëlle Voisin en effet ne serait actuellement pas au chômage, ni en fin de droits, puisqu’elle effectue une mission jusqu’à la fin du mois de mai, et que comme ajoute également la déclaration officielle, dont les informations ont été confirmées par Pôle Emploi, elle aurait refusé une dizaine d’offres d’emploi qui lui avaient été proposées en rapport avec le secteur automobile, dans lequel elle avait travaillé auparavant. Le procédé n’est donc pas très honnête en soi, mais l’essentiel est que l’histoire se termine bien pour la chômeuse, qui va pouvoir se former comme elle le souhaite.