Chômage et infarctus : Perdre son travail est néfaste pour le cœur
Le chômage et l’infarctus seraient liés. Le premier aurait un effet négatif sur le second notamment en augmentant certains facteurs comme le stress. Lorsqu’une personne perd son emploi, elle a tendance à angoisser et cela est néfaste pour le cœur.
Le chômage augmente de plus en plus et cela atteint le moral. En France, la conjoncture de la société est problématique, une personne qui enchaîne plusieurs licenciements se retrouve dans une situation stressante et angoissante. Ces facteurs, dans ce cas de figure se révèlent aussi important que l’hypertension, le diabète, et même le tabac. Ainsi, l’infarctus du myocarde est favorisé selon une étude américaine. Cela est compréhensible, un employé qui perd malheureusement son travail se retrouve dans un contexte financier difficile. Instantanément, le stress apparaît et ce facteur est reconnu comme étant le plus néfaste pour la santé. Il accroît les risques cardiovasculaires et cette situation a tendance à devenir grave notamment lorsque la personne enchaîne plusieurs pertes de travail. Une équipe de chercheurs américains ont observé 13 500 adultes âgés de 51 à 75 ans.
Le chômage n’est pas bon pour le cœur
L’enquête s’est déroulée sur une vingtaine d’années. Ils ont ainsi pu constater pendant cette période des éléments qui se révélaient être défavorables pour la santé. Les résultats ont été publiés en novembre 2012 dans la revue baptisée Archives of Internal Medicine. Les constatations sont valables pour les hommes et les femmes, il n’y a pas de différences entre les sexes concernant l’impact du chômage. Après avoir regardé à la loupe le quotidien de ces milliers d’individus, les chercheurs sont en mesure de déclarer que les risques d’infarctus sont bien plus élevés chez un chômeur. Ce risque aurait également tendance à monter d’un cran après un second, un troisième et un quatrième chômage. Parmi les personnes observées, certaines partaient à la retraite volontairement, elles ne mettaient pas en évidence un effet négatif sur leur santé.
L’enquête a simplement émis un lien entre le chômage et le risque d’infarctus. Elle ne s’est pas intéressée à la nature du travail ni aux causes entraînant la perte de l’emploi. Ces deux données sont assez importantes, car elles peuvent également avoir un impact sur une crise cardiaque. Désormais, les chercheurs souhaitent approfondir l’étude notamment en déterminant si l’âge avait un impact. Une personne de 30 qui perd son travail affiche-t-elle les mêmes risques d’infarctus qu’un employé de 50 ans ?