Chartres : mise en examen d’un professeur pour agression sexuelle sur un lycéen
Le professeur d'un lycée de Chartres a récemment été mis en examen pour une agression sexuelle qu'il aurait commise sur l'un de ses élèves la nuit de la Saint-Sylvestre.
Une source judiciaire a fait état, en ce mercredi, de la mise en examen d’un professeur de lettres d’un lycée de Chartres, décidée après que l’un de ses élèves l’a accusé d’agression sexuelle à son égard. Les faits se seraient produits dans la nuit de la Saint-Sylvestre.
L’enseignant de 53 ans entretenait une relation privilégiée avec la famille de l’un de ses élèves, quant à lui âgé de 15 ans. Un lien qui l’aura notamment amené à être invité à fêter le passage à la nouvelle année en compagnie de l’adolescent et de ses parents.
Agression sexuelle supposée sur un lycéen la nuit du 31
L’homme, nous rapportent nos confrères de France 3 Centre-Val de Loire, aurait demandé à son élève d’être du retour à son domicile pour l’aider à effectuer une tâche. C’est sur la route que le quinquagénaire se serait livré à des attouchements sur le jeune homme donc mineur. Ce dernier, choqué, a ensuite prévenu ses parents des gestes du professeur, et l’inspection académique d’avoir été alertée et une plainte, déposée.
Il est apparu que l’enseignant, qui avait intégré le lycée à la rentrée 2016 dans le cadre d’un contrat de vacataire d’une durée d’un an, avait déjà été condamné par le passé pour des faits similaires. La première fois, en 1997, une peine d’un an de prion avec sursis avait été prononcée à son encontre de même qu’une interdiction d’exercer d’un an.
Le professeur déjà condamné pour des faits similaires
En 2006, année de sa dernière condamnation en date, le verdict aura été plus lourd avec ainsi une peine de deux ans d’emprisonnement et six ans d’interdiction de poursuivre son métier d’enseignant. Des condamnations que l’Éducation nationale ignorait, puisque n’étant pas inscrites au bulletin numéro 2 du casier judiciaire du professeur alors que le bulletin numéro 1, réservé à la justice, les mentionnait bien.
Le professeur risque aujourd’hui d’écoper d’un maximum de sept ans de prison et d’une interdiction totale d’exercer son métier.