Charente : À 11 ans, il aurait violé deux enfants de 8 et 9 ans
Un garçon de 11 ans est actuellement soupçonné de viol par les enquêteurs. Les deux enfants de 8 et 9 ans ont craqué et se sont confiés. La justice a donc décidé d’ouvrir une enquête, le juge pour enfants a également été désigné.
Ce garçon de 11 ans était dans un camp de vacances de Charente au mois de juillet. France Bleu La Rochelle, qui est à l’origine de cette information, indique que le plus grand des trois garçons aurait forcé ses amis âgés de 8 et 9 ans à des attouchements. Pendant trois soirs de suite, ils ont été contraints d’effectuer une fellation au garçon de 11 ans. Les animateurs ne se sont jamais aperçus de cette situation. Les deux enfants à l’époque gardent cette affaire pour eux, car le troisième est menaçant. Ils ont tout de même craqué et ont dénoncé les faits. Le parquet d’Angoulême a donc ouvert une enquête et désigné un juge pour enfants.
Un profil spécifique
Le président de la Société laïque d’éducation populaire et gérant du centre de vacances, Jean-Pierre Carrez déclare « Cet enfant de 11 ans avait un suivi dont nous n’aurions pas été informés ». Le parquet d’Angoulême assure que l’enfant soupçonné de viol n’était pas connu par les services judiciaires. Ce garçon ainsi que les deux autres participaient au camp Robinson qui est organisé tous les étés par le Centre de découverte d’Aubeterre. Une trentaine d’enfants est donc accueillie lors de ce séjour. Selon Sud-Ouest, le président pointe du doigt « les défaillances d’un certain système. Quand on a des enfants considérés “à risque”, c’est aux professionnels de mettre en place une information afin qu’on en tienne rigueur, pour ne pas créer une situation qui pourrait entraîner ce risque ».
Ce jeune garçon est soupçonné d’attouchements sexuels et il aurait contraint les deux autres enfants à réaliser une fellation, il serait donc poursuivi pour viol à l’âge de 11 ans. Selon un arrêt rendu par la Cour de Cassation, Chambre criminelle, le 16/12/1997 « Tout acte de fellation constitue un viol, dès lors qu’il est imposé par violence, contrainte, menace ou surprise, à celui qui le subit ou à celui qui le pratique »