Cette semaine au cinéma, on évite : “Oh My God !”
On atteint malheureusement pas l'orgasme avec cette comédie qui manque vraiment de doigté.
Cette comédie de mœurs sur l’invention du premier vibromasseur à l’époque victorienne a tout pour nous emballer : un sujet original et une manière amusante de parler d’Histoire. En revanche, l’objet de plaisir qui nous a attiré dans la salle est malheureusement trop souvent relégué au second plan.
La prise de risque sur cette thématique originale est ici nulle. Le film, dans lequel on aurait pu voir les rapports qu’entretiennent les femmes avec leur sexualité plus appronfondis, est aussi pudique qu’une leçon d’éducation sexuelle. Le film, tout public, conduit à un résultat bien trop lisse pour être scandaleux.
L’histoire d’amour sans surprise du film est une perte de temps, hors sujet avec le thème du film. La fin de celle-ci est prévisible et même révélée dans l’affiche. Derrière des gags pour le moins puérils se révèle un autre sujet : la libération des femmes. Cependant, les personnages féministes sont brossés par de si gros traits qu’ils finissent par devenir une caricature d’eux-mêmes et desservent presque leur cause.
Si toutefois l’envie vous prend d’aller voir ce film, restez jusqu’au générique final qui permet d’étayer votre culture en matière de jouets coquins à travers les âges.