Cette semaine au cinéma on évite Lock Out
Véritable remake inavoué et manqué de New york 1997.
Guy Pearce est envoyé sauver la fille du président, prise en otage dans une mutinerie qui a lieu dans une prison spatiale. Réalisé par James Mather, Stephen St. Leger, ce scénario pondu, ou copié par Luc Besson, rappel étrangement le film New York 1997 de John Carpenter. Pour se rafraichir la mémoire, il était également question, dans ce film de 1981, d’un bad boys chargé de récupérer le président dans une île-prison où trois millions de détenus font la loi. Coïncidence ? Lors de leurs interviews presse, ni les deux réalisateurs ni monsieur besson n’admettent un quelconque empreint à cet ancien scénario.
Passée la mauvaise fois, le film tente par tous les moyens de rendre son héros Snow (Guy pearce) le plus cool possible. Pour cela, on le voit dès le début du film, faire de l’humour à la Daniel Craig, entre deux droites. Seulement, même si Guy Pearce est un bon acteur, l’intention voulue n’y est pas. L’interprétation de ce héros incohérent et surfait en devient risible. A la manière d’un Chuck Norris il combat le mal avec une facilité déconcertante, ce qui peut lui valoir des comparaisons au style de nanar.
Outre le jeu d’acteur, le film avait le potentiel de nous en mettre plein la vue, cependant les scènes d’actions sont elles aussi totalement manquées. La course de moto illisible du début du film donne le ton. Des plans trop courts et des explosions à tire-larigot conduisent à un scénario téléphoné. Le film laisse une image de série B loupér. De plus, le film semble durer une décennie et demie.