Cancer du sein : après le refus du remboursement d’un médicament, une maman lance une cagnotte
Atteinte d'un cancer du sein pour lequel on lui refuse le remboursement d'un médicament, une mère de famille a lancé une cagnotte en ligne dans le but premier de "pouvoir recevoir au moins une injection rapidement". Et l'appel aux dons de s'avérer un succès.
Leslie est une femme de 40 ans élevant seul son garçon de 13 ans. Atteinte d’un cancer du sein au stade métastatique (c’est-à-dire qu’il s’est propagé à une partie du corps autre que celle de son apparition), cette mère de famille suit un traitement, en l’occurrence une chimiothérapie, censé lui permettre de lutter efficacement contre la maladie, apparue pour la première fois en 2009 et dont elle avait alors été soignée.
Seulement, comme Leslie le dit elle-même, la semaine dernière, elle a “reçu une réponse négative de la part du Cabinet du Médecin Conseil National concernant le remboursement de l’Avastin ‘en raison d’un service médical rendu jugé insuffisant'”.
Une cagnotte pour “au moins une injection” contre un cancer
Cette injection que Leslie doit recevoir toutes les trois semaines a pourtant un coût certain, 1.632,65 euros, qu’elle ne peut assurer seule. Alors qu’elle a déjà dû se passer de plusieurs injections, cette maman a lancé un appel aux dons sur la plate-forme de financement participatif La Cagnotte des Proches.
“Créer cette cagnotte aujourd’hui est une démarche difficile pour moi car je pense que ce n’est pas aux citoyens de financer mes soins, vous payez déjà pour ce droit. Mais face à cette injustice je ne peux qu’agir, dans un premier temps, simplement pour pouvoir recevoir au moins une injection rapidement.”
Un objectif rehaussé en raison de la générosité des donateurs
Dimanche en début de matinée, la somme récoltée s’élevait à 13.890 euros, traduisant une “abondance des dons” et une “générosité” des donateurs qui ont à leur tour motivé les fondateurs du projet à augmenter “l’objectif de la cagnotte pour financer 3 injections de plus soit 11 injections ou 8 mois de traitement.”
Il est pour finir précisé que “si le remboursement est remis en place, le trop perçu sera reversé au Centre Ressource pour aider un autre patient dans le besoin.”