Cancer, la première cause de mortalité en Europe
Une étude conduite dans cinquante-trois pays d'Europe révèle aujourd'hui que le cancer est devenu la première cause de mortalité sur le Vieux Continent, devant les maladies cardiovasculaires.
Si ce constat tend davantage à confirmer qu’à surprendre, le cancer apparaît aujourd’hui comme la première cause de mortalité en Europe. Les tumeurs malignes devancent ainsi les maladies cardiovasculaires sur le Vieux Continent selon une étude parue en tout début de semaine dans les colonnes de la revue European Heart Journal.
Les maladies relatives au cœur et à la circulation sanguine demeurent malgré tout les plus fatales à l’échelle mondiale, en étant ainsi responsables de 17,3 millions de morts par an. Une observation qui semblait également s’avérer en Europe jusqu’à il y a peu, avant que ces recherches conduites dans cinquante-trois pays européens ne révèlent ainsi un recul des pathologies cardiovasculaires dans douze de ces territoires.
Europe : le cancer plus mortel dans douze pays
À en croire cette étude, les maladies cardiovasculaires ont été à l’origine de 45% des décès relevés en Europe, ce qui représente plus de quatre millions de personnes. Le cancer ne couvre toutefois pas les 55% restant sur l’ensemble du Vieux Continent, et il convient de s’intéresser au cas des douze nations évoquées pour se rendre compte que c’est en leur sein que les hommes succombent davantage aux tumeurs malignes qu’aux accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Plus concrètement, en 2011, le cancer a causé la mort de 92.375 personnes de sexe masculin en France, contre 64.711 décès d’hommes imputés aux maladies cardiovasculaires. Des positions semblables ont également été enregistrées en Espagne (67.711 morts de cancer et 53.487 morts d’AVC) et au Royaume-Uni (87.511 contre 79.935).
Maladies cardiovasculaires : un traitement en sensible progrès
Pour les signataires de l’étude, cette dernière met entre autres l’accent sur le recul des maladies cardiovasculaires en Europe : “Nous avons réalisé d’importants progrès dans la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires en Europe, ce qui a permis de réduire les taux de mortalité”. Et d’ajouter que “les progrès ont été clairement réalisés en Europe de l’Ouest”.