Cancer du foie : manger du brocoli réduirait les risques
Des chercheurs américains avancent qu'une consommation de brocolis favoriserait la réduction du risque d'un cancer du foie.
Pas forcément l’aliment préféré des enfants, le brocoli n’en pas pour autant un aliment à proscrire dans le cadre d’une alimentation saine. En 2013, une étude anglaise nous apprenait par exemple que la consommation de ce chou permettrait de lutter efficacement contre l’arthrose.
Et d’après une étude de chercheurs américains de l’université de l’Illinois, dont les résultats viennent de paraître dans The Journal of Nutrition, le brocoli présenterait également la vertu de réduire le risque de contracter un cancer du foie. C’est d’ailleurs ici la première fois que le foie est ciblé par une enquête quant aux effets d’une consommation de brocolis.
Brocoli : une étude américaine sur le cancer du foie
Comme le rappellent nos confrères d’Actu Santé .net, on savait déjà que les risques de cancer du sein, de la prostate et du côlon se voyaient réduits via une alimentation constituée, entre trois à cinq fois par semaine, de brocolis. Elizabeth Jeffrey, professeur de nutrition à l’université de l’Illinois, explique pourquoi le foie a été le sujet de leur étude : “Nous avons décidé qu’il fallait étudier le cancer du foie, compte tenu de l’épidémie d’obésité aux États-Unis, qui en aggrave les risques, particulièrement chez les hommes. Ils ont presque cinq fois plus de chances de développer un cancer du foie s’ils sont obèses.”
Une réduction de nodules cancéreux chez des souris obèses
L’étude a consisté en l’attribution de deux régimes différents à quatre groupes de souris obèses non-génétiquement : le premier régime, donné à deux groupes, était sain et comportait, ou non, des brocolis. Le second, auquel ont eu droit les deux autres groupes, apparaissait similaire au régime “occidentalisé” et pouvait là aussi contenir des brocolis comme il pouvait en être dépourvu. Il s’est avéré que le brocoli a réduit le nombre de nodules cancéreux chez les souris de même que l’assimilation des graisses par le foie. L’ajout du chou a même eu comme autre effet de faciliter l’évacuation de ces graisses. Le professeur Jeffrey a ajouté qu’à l’instar du brocoli, d’autres crucifères tels le chou-fleur ou le chou de Bruxelles pourraient également présenter des vertus anti-cancer.