Cabines de bronzage, les interdire pour protéger les citoyens
Le bronzage artificiel pourrait bien être interdit prochainement. Le Sénat voudrait appliquer la même application qu’au Brésil.
Dans la journée de jeudi, le Sénat souhaite interdire le bronzage artificiel dans le but « d’éviter un futur scandale sanitaire » comme l’exprime France Soir. Cette mesure est d’ores et déjà mise en place au Brésil, mais cette décision pourrait s’étendre d’ici 2014 avec une prochaine interdiction en Nouvelle Galle. Les pouvoirs publics sont désireux de protéger les citoyens notamment lorsque les dangers sont connus. Le rapport du Sénat exprime également une certaine prise de responsabilité surtout si cette décision n’est pas appliquée. Il serait ainsi responsable dans une vingtaine d’années des conséquences liées à « un excès d’exposition » qui se traduira par la multiplication des pathologies cutanées. C’est une première pour le Sénat qui ne s’est jamais prononcé en faveur ou contre les UV.
La mission commune d’information du Sénat a donc proposé un rapport assez détaillé qui met en évidence les dispositifs médicaux ou encore les interventions esthétiques. Depuis le mois de mai, une demande concernant l’interdiction de ces cabines avait été proposée par deux représentants de l’Académie de médecine. Quelques jours plus tard, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine avait partagé sa volonté de durcir la réglementation de ce type de pratiques.
Chaque année, des personnes développent des mélanomes qui seraient la conséquence des cabines de bronzage. Le Sénat a ainsi déclaré au sein de son rapport que les citoyens avaient tendance à lier la bonne santé avec une peau bronzée. Ils auraient donc tendance à faire des excès sans se soucier des conséquences d’un tel acte. Ceux qui prennent la défense des cabines annoncent que les UVA sont moins dangereux que les UVS. Le Sénat a souhaité rétablir la vérité en déclarant « il est aujourd’hui démontré qu’ils ne sont pas moins nocifs que les UVB ».