Bruxelles était bien la cible d’attentats, planifiés la nuit du Nouvel An
Bruxelles était bien la cible d'attentats planifiés pendant la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Un homme, membre du club "Kamikaze riders" les évoquait dans une lettre d'adieu.
A la fin du mois de décembre, les enquêteurs belges se penchaient sur les “Kamikaze Riders”, un club de motards d’Anderlecht en périphérie de Bruxelles. Les soupçons qui pesaient sur deux de ses membres arrêtés après Noël ne laissent désormais guère de place au doute.
En effet, lors d’une perquisition menée chez l’un d’eux, Mohamed Karay, une lettre d’adieu a été retrouvée, qui fait état de la revendication des attentats.
Attentats planifiés à Bruxelles : militaires et policiers visés
Dans cette lettre, l’homme âgé de 27 ans dévoilait sa volonté de se rendre sur la Grand-place de la capitale belge, d’y tuer des militaires, avant de se déplacer au commissariat central et de faire de même cette fois avec des policiers. Ces perquisitions ont également mené à la découverte de tenues militaires.
A la suite de son arrestation le 27 décembre dernier en compagnie de Saïd Saouti, 30 ans, le parquet fédéral devant les indices sérieux de préparatifs d’attentat avait conduit le maire à annuler purement et simplement les festivités de la Saint-Sylvestre.
Les deux suspects nient
Si ce club de motards s’est fait connaître par des acrobaties à moto, il se trouve également que certains de ses membres a des liens avec un groupuscule islamiste nommé Sharia4Belgium. Pour autant, les deux hommes nient toute implication dans un quelconque objectif d’attentat. A l’agence de presse Belga, une source proche de Mohamed Karay balaie tout lien entre la lettre et les actes dont il est soupçonné : “Cette lettre n’a rien à voir avec de soi-disant projets d’attentats. Mohamed a écrit cette lettre à la suite du décès de son père, qui a eu lieu il y a longtemps, et sa famille était au courant de son existence. La lettre était destinée à sa famille, au cas où il décéderait au cours d’acrobaties de moto. Il y demande notamment d’être rapatrié au Maroc afin d’être ainsi réuni avec son père”.
Un argument qui ne semble guère convaincre une autre source proche du dossier, et qui indique qu’une telle missive est bien le fait de quelqu’un qui va commettre un attentat.