“Brexit” : Hollande veut réduire le risque de conséquences pour la France
Jeudi, le président Hollande a déclaré que la situation économique de la France est actuellement incertaine en raisons du "Brexit" et qu'il souhaite réduire le risque de conséquences de ce mouvement au niveau hexagonal.
Dans le cadre du traditionnel entretien télévisé du 14 juillet accordé par le président de la République à l’Élysée, François Hollande a été amené à s’exprimer, en ce jeudi, sur plusieurs sujets d’actualité. Et le “Brexit” d’avoir été l’un d’entre eux. Rappelons qu’il s’agit de la sortie du Royaume-Uni de l’Europe, décidée suite à un référendum le mois dernier.
Avant d’aborder ce point précis, l’exécutif a évoqué une situation économique française certes sur une pente ascendante, mais qui pourrait stagner voire s’inverser si aucune action n’est engagée à ce niveau : “Ça va mieux en France, mais ça peut se dégrader si nous ne faisons rien, donc j’agis”.
Hollande sur le “Brexit” : May appelée à vite agir
Et d’ajouter qu’il n’est pas encore question de parler de solidité économique : “Nous avons retrouvé de la croissance. La production s’est améliorée, il y a un peu de plus de pouvoir d’achat, des créations d’emploi. Mais nous sommes encore fragiles”.
Le chef de l’État a évoqué la toute récente nomination de Theresa May au poste de Premier ministre britannique. Pour lui, la membre du Parti conservateur a tout à gagner à procéder au plus vite à la sortie du Royaume-Uni.
Économie : “Il y a une incertitude” en France
“On voit que la livre sterling a perdu beaucoup de sa valeur, leur activité économique se rétracte. C’est leur choix. […] Plus tôt la nouvelle Premier ministre britannique engagera la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, meilleure sera notre relation future et notre situation. Il y a une incertitude à cause du ‘Brexit’. Je dois tout faire avec le gouvernement pour qu’il y ait le moins de conséquences pour notre pays.”
On a d’ailleurs appris que dans la composition de son gouvernement, Mme May a nommé des ténors de la campagne pro-“Brexit”. Incluant l’ancien maire de Londres et désormais ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson.