Brexit : l’Union européenne et Hitler ont le même but pour Boris Johnson
Dans un entretien publié dimanche, l'ex-maire de Londres Boris Johnson estime que l'Union européenne se sert de "méthodes différentes" mais partage le même objectif qu'Hitler dans la création d'un État tout-puissant. Et d'évoquer un "vide démocratique massif" en Europe
S’il fallait une preuve supplémentaire que l’ancien maire de Londres Boris Johnson est définitivement opposé au maintien du Royaume-Uni au sein de l’Europe, elle vient d’être apportée par le principal intéressé. Lequel y a ainsi signifié qu’à son sens, l’Union européenne (UE) vise le même but qu’Hitler quant à la création d’un État tout-puissant.
Des propos tenus par le chef de file des pros-Brexit (contraction de “Britain”, Grande-Bretagne et “exit”, sortie) auprès du Sunday Telegraph, où il a précisé que l’UE use cependant de “méthodes différentes” du régime nazi pour parvenir à ses fins.
Boris Johnson : l’UE veut un État tout-puissant comme Hitler
“Napoléon, Hitler, plusieurs personnes s’y sont essayé, et ça s’est terminé de manière tragique.” Et d’ajouter que “fondamentalement, ce qui manque et ce qui représente l’éternel problème, c’est qu’il n’existe aucune loyauté sous-jacente à cette idée de l’Europe. Il n’y a pas une seule autorité que quiconque respecte ou comprenne. D’où ce vide démocratique massif.”
Pour Boris Johnson, les échecs “désastreux” de l’UE ont notamment permis aux tensions entre les États membres de s’amplifier, pour conduire au final à une Allemagne plus puissante, à ce que l’économie italienne soit “reprise” par l’Union européenne et à ce que cette dernière “détruise” la Grèce.
La mise en garde de David Cameron
Le Premier ministre britannique David Cameron a quant à lui mis en garde les votants appelés à s’exprimer le 23 juin prochain lors du référendum sur l’Europe. Un “non” à l’Europe porterait selon lui un “coup immédiat et durable” à l’économie de la Grande-Bretagne, avec le danger d’une récession en ligne de mire :
“Je suis absolument convaincu que notre sécurité économique y gagnera en restant dans une Union européenne réformée, et elle sera sérieusement mise en péril si nous avions à partir. Si, le 23 juin, nous votons pour nous en aller, nous voterons pour des prix plus élevés, nous voterons plus moins de travail, nous voterons pour une croissance amoindrie, nous voterons potentiellement pour une récession. C’est la dernière chose dont notre économie a besoin.”