Brest : tué par son frère depuis interné en hôpital psychiatrique
Samedi à Brest, un homme d'une vingtaine d'années est mort poignardé par son frère aîné. Après examen de ce dernier, son internement en hôpital psychiatrique a été validé.
Il est question ici d’un fratricide. Les faits se sont produits samedi après-midi à Brest (Bretagne). Un homme de 36 ans a mortellement poignardé son frère cadet âgé quant à lui de 27 ans, au terme d’une altercation découlant visiblement du refus de l’agresseur supposé de prendre son traitement.
Cela faisait depuis quelques semaines que l’aîné vivait chez son frère, après avoir quitté Troyes en raison d’une incapacité de son père de le prendre en charge. Comme le rapporte Ouest-France, ce trentenaire souffre ainsi d’importants troubles psychologiques. Il y a trois mois, son frère choisissait d’arrêter son métier d’ambulancier de manière à pouvoir s’occuper de lui.
Différend entre frères à Brest : l’un refusait son traitement
Sauf que le frère hébergé ne s’est apparemment pas montré très coopératif en refusant ainsi de se soumettre à son traitement. Dans le même temps, il consomme du cannabis en grande quantité. Une situation ayant finalement conduit son frère, samedi aux alentours de 13h15, à hausser le ton.
Les deux hommes commencent à se disputer dans l’appartement, avant que leur échange ne devienne plus lourd avec l’aîné qui s’empare d’un couteau de cuisine. Il assène alors un unique coup à son frère sous l’oreille, tranchant la carotide. La victime, en tentant vraisemblablement de s’enfuir ou d’appeler du secours, s’est écroulée à l’entrée de l’immeuble.
À genoux et en pleurs
Quant à l’aîné, après avoir constaté de ses yeux qu’il venait possiblement de tuer son frère, il est resté près de lui. Il apparaissait agenouillé et en pleurs lorsque les secours, alertés par un voisin, sont arrivés. Son frère n’aura pas été réanimé en dépit des longs efforts pratiqués.
Le suspect a été placé en garde à vue et entendu par les autorités. Après avoir également été soumis à un examen par un expert, ce dernier a recommandé son placement en hôpital psychiatrique. Un internement depuis validé par l’autorité préfectorale.