Brest : mise en examen après la découverte d’un nourrisson mort
En début de mois, le corps sans vie d'un nourrisson a été découvert au domicile du beau-frère de la mère. Cette dernière a depuis été mise en examen pour infanticide.
La macabre découverte remonte au vendredi 6 mai dernier. Dans le courant de l’après-midi, un habitant de Brest rentre chez lui et y trouve le corps sans vie d’un nourrisson. Il apparaît que ce dernier est le bébé de la belle-sœur du Brestois que celui-ci hébergeait avec le compagnon de la mère.
Nos confrères de Ouest-France, qui rapportent l’information, ajoutent que la mort du bébé aurait été causée par sa propre mère, âgée d’une quarantaine d’années. Le parquet a fait savoir que cette femme aurait fait un déni de grossesse. Son acte présumé n’était cependant pas connu de son petit-ami, lequel n’est par conséquent pas concerné par l’enquête ayant depuis été ouverte.
Mort d’un nourrisson à Brest : enquête ouverte pour infanticide
Autre élément communiqué par le parquet, celui d’un accouchement étant intervenu le matin même de la tragique découverte. Plus tard dans la journée, des officiers de police sont partis à la rencontre de la mère afin de procéder à son interpellation.
La quadragénaire a été placée en garde à vue puis auditionnée devant le juge des libertés et de la détention, avant d’être emmenée au centre pénitentiaire de Rennes pour y faire l’objet d’une détention provisoire.
D’autres corps pourraient avoir été enterrés dans le jardin
Un juge d’instruction a été saisi dans le cadre de cette affaire d’infanticide dont les conclusions ne sont pas attendues de sitôt. Le parquet a ainsi signifié que “l’enquête peut prendre du temps”, le procureur de la République de Brest Eric Mathais ayant parlé d’un “dossier délicat”. Les recherches vont, entre autres, consister à inspecter le domicile de la mère, basé dans les Côtes-d’Armor, à l’aide de chiens renifleurs.
Le parquet de Brest a ouvert une information judiciaire pour meurtre d’un mineur de moins de 15 ans, et il n’est d’ailleurs pas impossible qu’aient été enterrés, dans le jardin de cette femme, les corps sans vie d’autres nouveau-nés.