Bordeaux : un octogénaire découvert poignardé à son domicile
Vendredi soir à Bordeaux, un homme de 80 ans a été retrouvé mort à son domicile, poignardé à la nuque. La piste criminelle semble actuellement privilégiée.
La macabre découverte s’est produite vendredi soir à Bordeaux. Cela faisait depuis un certain temps que cet homme âgé de 80 ans brillait par son absence auprès de son entourage. Personne ne l’avait récemment vu et il ne répondait apparemment plus aux appels.
Autre donnée préoccupante, l’homme ne serait pas présenté à d’importants rendez-vous qu’il était censé honorer ces derniers jours. Autant de signaux ayant motivé l’un de ses proches à se rendre à son domicile. Et d’y avoir retrouvé l’octogénaire mort, lui qui occupait un appartement situé sur le côté gauche de la Garonne.
Octogénaire retrouvé mort : une plaie découverte sur sa nuque
L’homme, nous rapportent nos confrères de Sud Ouest, gisait sur son lit tâché de sang. Au niveau de sa nuque aura été découverte une plaie causée par une arme blanche. Cet élément notamment aura amené le parquet de Bordeaux et les enquêteurs de la Crim’ de la direction interrégionale de la police judiciaire à privilégier la piste criminelle.
Détail d’apparence curieux, l’appartement était fermé à clé, ce qui fait se soulever plusieurs interrogations quant à l’identité de l’agresseur. Il apparaît de plus que le trousseau de clés, la voiture et d’autres biens de la victime restent pour l’heure introuvables. Les forces de l’ordre n’ont pas communiqué d’hypothèses sur les circonstances des faits.
Un décès datant de plusieurs jours ?
Le parquet a ordonné qu’une autopsie soit pratiquée sur le corps, et ce dans le but vraisemblable de déterminer les causes exactes du décès et de dater ce dernier. Au regard des informations relatées, il semblerait que le corps soit resté plusieurs jours de suite dans la chambre où il a été retrouvé.
Pour le procureur adjoint de la République Olivier Etienne, lequel s’est rendu sur les lieux le soir même, il est désormais question pour les enquêteurs de “reconstituer l’emploi du temps de la victime“.