Bordeaux : le meurtrier présumé de la jeune française à Barcelone s’est pendu dans sa cellule
Le jeune homme de 24 ans, qui avait été mis en examen pour le meurtre de sa compagne à Barcelone, s'est donné la mort ce matin en prison.
Ce matin, le journal Sud Ouest indique que le jeune étudiant de 24 ans, qui avait avoué le meurtre de sa petite-amie et avait été mis en examen jeudi, s’est donné la mort ce matin, alors qu’il se trouvait en détention. Ce décès brutal éteint toute action publique dans cette affaire, mais n’arrête cependant pas l’enquête immédiatement, car la police souhaite comprendre ce qui s’est déroulé sur les lieux du crime.
La victime retrouvée morte dans un hôtel de Barcelone
La victime avait été retrouvée dimanche dernier dans la chambre d’un hôtel du centre de Barcelone, par une femme de chambre. La jeune fille de 19 ans et son petit-ami de 24 ans étaient tous deux originaires du département de la Gironde, et étaient élèves infirmiers. Ils s’étaient rencontrés lors de la rentrée scolaire de septembre, et étaient arrivés dans la capitale catalane samedi dernier.
L’enquête avait révélé que la famille de l’étudiante avait reçue des SMS très alarmants, où elle manifestait son envie de se suicider. Elle aurait été tuée à l’arme blanche. Le petit-ami, principal suspect alors, avait disparu de dimanche à mardi, sans que personne ne sache ce qu’il avait fait durant ce temps-là.
La police va continuer l’enquête
Il avait été interpellé au domicile de sa mère, dans les Pyrénées-Atlantiques. Après avoir été placé en garde à vue par la police de Bordeaux, il avait avoué le meurtre de sa compagne, et avait ensuite été mis en examen jeudi.
La procureure de Bordeaux avait émis l’hypothèse d’une préméditation de la part du jeune homme, et avait reconnu que cette affaire relevait du mystère, tant les deux protagonistes étaient irréprochables et sans histoires. De nombreuses questions resteront donc sans réponse, après le suicide du présumé meurtrier. Le journal indique qu’une enquête sera diligentée au centre pénitentiaire de Gradignan afin de comprendre comme le jeune homme a pu se donner la mort dans sa cellule et échapper à la surveillance des gardiens.