Besançon : décès du garçonnet de 5 ans victime d’une méningite
Hospitalisé en réanimation depuis samedi au CHU de Besançon, un garçon de 5 ans a succombé à une infection invasive à méningocoque. Une cellule d'écoute a été ouverte dans son établissement scolaire.
Samedi, un petit garçon de 5 ans résidant en Haute-Saône avait dû être hospitalisé en réanimation au CHU de Besançon, comme l’indique l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté. Et l’on vient d’apprendre que l’enfant a succombé la nuit dernière à une infection invasive à méningocoque.
Par voie de communiqué partiellement rapporté par nos confrères de Pourquoi Docteur ?, l’ARS a indiqué avoir ” identifié toutes les personnes ayant eu des contacts proches et répétés avec cet enfant dans son entourage familial et dans l’école maternelle”, et d’ajouter que “ces personnes ont été invitées à se rendre chez leur médecin traitant pour prescription d’un traitement antibiotique préventif de courte durée”.
Garçonnet victime d’une méningite : son école restée ouverte
On apprend de même que l’école maternelle où le garçonnet était scolarisé, basée à Saint-Loup-sur-Semouse, n’a pas été fermée. Une cellule d’écoute y a d’ailleurs été établie sur l’action de l’Éducation nationale. L’ARS poursuit en signifiant que “le médecin et l’infirmière de santé scolaire, actuellement sur place à l’école maternelle, assurent l’information des enseignants et des parents”. La situation a de même été exposée par un courrier de l’ARS aux parents d’enfants non ciblés par une prise en charge médicale et aux médecins libéraux de la zone.
Infections invasives par méningocoque : rares et peu contagieuses
L’agence rappelle que les infections invasives par méningocoque sont des maladies rares, avec ainsi quelque 700 cas observés chaque année. Sa forme la plus répandue, la méningite, se manifeste par de la fièvre, des maux de tête, une raideur de la nuque, des vomissements ou encore une perturbation en présence de lumière. La méningite apparaît cependant relativement peu contagieuse en raison d’une faible durée de vie du germe dans l’atmosphère : “Il n’y a donc pas lieu de prendre des mesures particulières de désinfection ou de fermeture des locaux, et le traitement antibiotique préventif doit être réservé aux sujets ayant été en contact étroit, rapproché et prolongé avec la personne infectée, dans les 10 jours ayant précédé l’apparition des signes cliniques”.