Auvergne-Rhône-Alpes : Vallaud-Belkacem s’en prend à Wauquiez et la “droite extrême”
Samedi, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a attaqué le président d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauiquiez en désignant ainsi la région comme dirigée par la "droite extrême".
La principale intéressée l’a elle-même reconnu, il a été question d’“une entrée en la matière brutale”. À l’occasion d’un retour dans la ville de Lyon, dont elle a été la conseillère municipale de 2008 à 2014, la ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem s’est ainsi désolée des mains dirigeant actuellement la région Auvergne-Rhône-Alpes :
“L’histoire de cette région, si elle nous inspire, si elle continue de nous inspirer, disons-le nous écorche à chaque fois que l’on se frotte les yeux et qu’on se rappelle qui la préside aujourd’hui : la droite extrême, oui, la droite extrême vêtue d’une parka aussi rouge que le gros rouge qui tache”.
Wauquiez taclé par Vallaud-Belkacem sur la Maison d’Izieu ?
Indirectement visé par cette sortie, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et président par intérim des Républicain Laurent Wauquiez. Mme Vallaud-Belkacem a poursuivi en mentionnant une “maison hantée”, soit vraisemblablement la Maison d’Izieu située dans l’Ain et réservée à la mémoire des enfants juifs déportés.
En mai dernier, on apprenait que M. Wauquiez avait pris la décision de baisser le montant de la subvention annuelle accordée au lieu de mémoire. Une résolution qui n’aura pas fait l’unanimité et qui semble expliquer, du moins en partie, l’attitude de la ministre envers le président de région et son parti.
Référence directe au “supplément” de Canal+
Laurent Wauquiez a depuis réagi aux propos de Najat Vallaud-Belkacem sur le réseau social Twitter. En réponse à un message de la ministre depuis supprimé, il a fait référence à une émission télévisée datant de janvier dernier où Mme Vallaud-Belkacem était apparue assez silencieuse face au discours d’un salafiste sur le même plateau.
“Rouge de honte quand une ministre de l’éducation nationale a baissé les yeux devant un salafiste sur un plateau de TV”. La ministre de l’Éducation aura par la suite notamment justifié son attitude par un refus “d’engager un débat avec un individu qui se situe en dehors du champ républicain”.