Au cinéma cette semaine : Her, Situation amoureuse : c’est compliqué et la Légende d’Hercule
Cette semaine, les sorties cinéma nous proposent une romance de science-fiction, une comédie romantique française et un péplum revisité
Spike Jonze, réalisateur de Dans la peau de John Malkovitch, revient cette semaine avec un film tout à fait original, puisqu’il s’agit d’un drame tournant autour d’une histoire d’amour entre un homme et une femme virtuelle. Her marque aussi le retour de Joaquin Phoenix.
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly (Joaquin Phoenix), un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un programme informatique ultramoderne, capable de s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de ‘Samantha’, une voix féminine intelligente (voix américaine de Scarlett Johansson), intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux.
La critique de Her
La presse présente le nouveau film de Spike Jonze comme une véritable réussite. Pour Le Monde, “Spike Jonze a inventé un monde dont il est impossible de dire s’il est une utopie ou une dystopie. Les souffrances du jeune Theodore font la vraie substance de “Her”.” Pour le Journal du Dimanche, “Spike Jonze a le don de nous plonger dans les replis tortueux de la psyché humaine. Joaquin Phoenix est une fois de plus bluffant de sensibilité, capable de mener le grand jeu de l’amour sans partenaire.” Enfin, Première se pose cette question : “Pourquoi aime-t-on instantanément ce héros et donc ce film ? Peut-être parce que personne ne joue mieux la cristallisation amoureuse que Joaquin Phoenix.”
La bande-annonce de Her
Situation amoureuse : c’est compliqué
Cette semaine, avec Situation Amoureuse : c’est compliqué, Manu Payet revient au cinéma avec une première réalisation, mais également co-scénarisation, et interprète le premier rôle de son film.
À trente ans, Ben (Manu Payet) est sur le point d’épouser Juliette (Anaïs Demoustier). Sa petite vie tranquille et sans danger va basculer lorsqu’il retombe sur la personne qu’il a secrètement le plus envie de revoir : Vanessa (Emmanuelle Chriqui), la bombe du lycée qui ne l’avait jamais regardé. Elle est de retour à Paris et ne connaît, aujourd’hui, que lui…
La critique de Situation amoureuse : c’est compliqué
La presse ne présente pas ce film comme une révolution du genre, mais néanmoins comme un agréable moment de cinéma. Pour Première, ce n’est “pas une révolution dans la comédie française, mais un courant d’air frais qui réveille et fait un bien fou.” TéléCinéObs ajoute que “certaines scènes sont réussies mais le film, salué par le prix du Festival de la Comédie de l’Alpe d’Huez, semble aussi quelquefois faire du surplace. Reste le capital sympathie indéniable dégagé par les comédiens : Manu Payet et Anaïs Demoustier, parfaite dans un genre tout nouveau pour elle.”
La bande-annonce de Situation amoureuse : c’est compliqué
La Légende d’Hercule
Le réalisateur finlandais de 58 Minutes pour vivre (Die Hard 2) et Cliffhanger, Renny Harlin, revient avec un nouveau blockbuster consacré au héros de la mythologie grecque, Hercule, dans La Légende d’Hercule
Hercule (Kellan Lutz) est le fils de la reine Alcmène (Roxanne McKee) que lui a donné Zeus en cachette du roi Amphitryon (Scott Adkins) pour renverser celui-ci une fois l’enfant devenu adulte. Amoureux d’Hébé (Gaïa Weiss), Hercule est trahi par le roi qui la destine à son autre fils, Iphiclès (Liam Garrigan). Le demi-dieu est exilé et vendu comme esclave. Devenu gladiateur et renversant tous ses adversaires, Hercule, avec l’aide de Sotiris (Lima McIntyre), son compagnon d’armes, va tenter de libérer le royaume de la tyrannie d’Amphitryon, arracher Hébé aux griffes de son frère, et prendre enfin sa vraie place, celle du plus grand héros que la Grèce ait jamais connu.
La critique de la Légende d’Hercule
On ne peut pas dire que la presse ait été emballée par ce péplum moderne. Pour Télé7Jours, “surfant sur la vague initiée par Gladiator, Renny Harlin joue avec les figures imposées du genre : combats dans l’arène, batailles homériques à grands renforts d’effets digitaux un brin fauchés, tout en s’affranchissant de la légende.” Pour Public, “seuls les amateurs de colonnes doriques et des pectoraux de Kellan Lutz apprécieront ce péplum dopé aux stéroïdes”. Bref, sans doute pas le film à retenir cette semaine.