Au cinéma cette semaine : Edge of Tomorrow, Sous les jupes des filles et The Rover
Cette semaine, vous retrouverez au cinéma un blockbuster américain, un film choral de filles et un western moderne présenté à Cannes
Edge of Tomorrow marque le retour de Tom Cruise, dans un film d’action futuriste, qui n’est pas sans rappeler Oblivion. Il joue aux côtés d’Emily Blunt et de Bill Paxton.
Dans un futur proche, des hordes d’extratterrestres ont livré une bataille acharnée contre la Terre et semblent désormais invincibles: aucune armée au monde n’a réussi à les vaincre. Le commandant William Cage (Tom Cruise), qui n’a jamais combattu de sa vie, est envoyé, sans la moindre explication, dans ce qui ressemble à une mission-suicide. Il meurt en l’espace de quelques minutes et se retrouve projeté dans une boucle temporelle, condamné à revivre le même combat et à mourir de nouveau indéfiniment.
La critique de Edge of Tomorrow :
La presse évoque un film sans surprise, ni bon, et ni mauvais. Pour Le Monde, “dans le fatras de références auxquelles le film s’abreuve (Un jour sans fin, Minority Report, La Guerre des mondes), l’argument de la science-fiction était toujours au service d’une fable, alors qu’ici il ne fait qu’alimenter la frénésie rutilante d’un blockbuster de plus, qui se préoccupe bien peu de figure humaine. Qu’a-t-il à nous raconter, en définitive, sinon l’éternel clonage de la star Tom Cruise qui, encore une fois, ne naît pas héros mais le devient ?” Pour le Journal du Dimanche, “Edge of Tomorrow ne révolutionne pas le cinéma de science-fiction mais se révèle très efficace grâce à son scénario riche en boucles spatio-temporelles et son action non-stop.”
La bande-annonce de Edge of Tomorrow :
Sous les jupes des filles
Premier film d’Audrey Dana comme réalisatrice, Sous les jupes des filles raconte les tribulations joyeuses de onze femmes, dans le Paris d’aujourd’hui, le temps d’un cycle hormonal. A la distribution, on retrouve Vanessa Paradis, Isabelle Adjani, Laetitia Casta, Marina Hands, Sylvie Testud, Alice Belaïdi, Géraldine Nakache, Julie Ferrier, Audrey Fleurot, Alice Taglioni et Audrey Dana, entourées de comédiens tels que Pascal Elbé ou Alex Lutz.
La critique de Sous les jupes des filles :
Ce film choral a bénéficié d’une promotion intensive, mais n’est visiblement pas à la hauteur des espérances promises. Pour StudioCinéLive, “toutes les actrices du cinéma français se retrouvent dans une comédie inégale. Un film barré, vachard et savoureux comme une soirée entre filles, mais trop long et qui souffre de son ambition“. Pour le Monde, “les personnages féminins s’agitent vainement dans une comédie indigente d’Audrey Dana“. Enfin, pour Télé7Jours, “comme l’annonce d’ailleurs son titre, l’ensemble ne dépasse pas le niveau de la ceinture. Vu le casting, on attendait beaucoup plus“.
La bande-annonce de Sous les jupes des filles :
The Rover
The Rover est le nouveau film du réalisateur australien David Michôt, avec à la distribution Robert Pattinson et Guy Pierce. Ce long-métrage avait été présenté en sélection officielle au dernier Festival de Cannes.
Dans un futur proche en plein cœur du désert australien, Eric (Guy Pierce) a tout abandonné derrière lui mais ses dernières possessions sont dérobées par un gang de dangereux criminels. Il décide donc de les récupérer. Au cours de son périple, il rencontre Reynolds (Robert Pattinson), un membre naïf et blessé du gang, laissé derrière au cours de leur fuite.
La critique de The Rover :
La presse est partagée au sujet de ce film. Selon Elle, “le véritable intérêt du film tient au formidable duo que forment Guy Pearce et Robert Pattinson. Un petit régal en compétition à Cannes dans Un Certain Regard.” Pour Métro, “Incandescent, imprévisible, toujours à la limite, Guy Pearce habite ce vrai-faux western à l’atmosphère pesante et l’esthétique chiadée, à défaut de surprendre. Avec un talent de ce calibre, la descente aux enfers est (presque) une partie de plaisir“. En revanche, pour Paris Match, “David Michôd fait monter l’adrénaline dans un cadre bien déglingué, mais le lyrisme est aussi artificiel que le jeu des comédiens. L’ennui creuse sa niche et s’installe.”