Au cinéma cette semaine : Monuments Men, Fiston et Un Amour d’Hiver
Au titre des sorties cinéma de cette semaine, une comédie à la française, un film de guerre et une belle histoire d'amour !
Monuments Men, le nouveau film de George Clooney, est écrit sur la base d’une histoire vraie, et regroupe un casting très prestigieux, composé notamment de Matt Damon, Bill Murray, Cate Blanchett, John Goodman, Jean Dujardin, et George Clooney lui-même.
En pleine Seconde Guerre mondiale, sept hommes qui sont tout sauf des soldats – des directeurs et des conservateurs de musées, des artistes, des architectes, et des historiens d’art – se jettent au cœur du conflit pour aller sauver des œuvres d’art volées par les nazis et les restituer à leurs propriétaires légitimes. Mais ces trésors sont cachés en plein territoire ennemi, et leurs chances de réussir sont infimes. Pour tenter d’empêcher la destruction de mille ans d’art et de culture, ces Monuments Men vont se lancer dans une incroyable course contre la montre, en risquant leur vie pour protéger et défendre les plus précieux trésors artistiques de l’humanité.
La critique de Monuments Men
La presse spécialisée semble déçue de ce film de guerre, qui s’annonçait comme passionnant. Pour Première, “si “Monuments Men” n’est pas le grand film de guerre attendu, il s’inscrit en revanche parfaitement dans la démarche de Clooney réalisateur, qui n’a de cesse de chercher dans la nature humaine des raisons d’espérer.” Pour le magazine ELLE, “si l’histoire est authentique, la réalisation sonne faux. Certes, le casting est énorme, avec Clooney en tête, flanqué de ses copains Matt Damon, Bill Murray, John Goodman, le nouveau petit Frenchie de la bande, Jean Dujardin, mais la direction d’acteurs est inexistante.”
La bande-annonce de Monuments Men
Fiston
Le dernier film de Pascal Bourdiaux, qui avait réalisé Le Mac (avec José Garcia) en 2010, réunit deux comiques français, Franck Dubosc et le jeune Kev Adams.
Depuis qu’il a 7 ans, Alex (Kev Adams) n’a qu’une obsession : séduire Sandra Valenti (Nora Arnezeder), la plus jolie fille d’Aix en Provence et, à ses yeux, la plus jolie fille du monde. Aujourd’hui, il lui faut un plan infaillible pour pouvoir enfin l’aborder. Il décide de s’adjoindre les services d’Antoine Chamoine (Franck Dubosc) qui presque 20 ans auparavant, a séduit Monica (Héléna Nogerra), la mère de Sandra.
La critique de Fiston
La presse parle de Fiston comme d’une comédie sans grande ambition, qui fait tout de même son travail de divertissement. Pour le magazine Public “Kev Adams joue le même personnage que dans Soda avec quelques années de plus. Cette comédie “lol” plaira aux fans du chouchou des ados. Au-dessus de 12 ans, évitez !” Le magazine A Nous Paris qualifie le film de “coaching qui vaut ce qu’il vaut, avec des gags qui valent aussi ce qu’ils valent, mais une romance qui fonctionne plutôt bien, un Dubosc idéal en Cyrano ringard, et la dernière et émouvante apparition à l’écran de Valérie Benguigui en maman poule.”
La bande-annonce de Fiston
Un Amour d’Hiver
Un Amour d’Hiver, réalisé par Akiva Goldman, qui avait été co-scénariste de Da Vinci Code et Je suis une légende, est un film fantastique américain, adapté du bestseller Un Conte d’Hiver de Mark Helprin.
New York, au tout début du XXème siècle. Passé maître dans l’art du cambriolage, Peter Lake (Colin Farrell) n’aurait jamais cru qu’un jour son cœur lui serait ravi par la charmante Beverly Penn (Jessica Brown Finlay). Mais leur idylle est maudite : tandis que Beverly est atteinte de tuberculose, Peter a été condamné à une mort bien plus violente par son ancien mentor, le diabolique Pearly Soames (Russel Crowe). Peter tente par tous les moyens de sauver la femme qu’il aime, à travers le temps, luttant contre les forces des ténèbres, et surtout contre Pearly qui s’acharne à vouloir l’anéantir. Désormais, Peter ne peut plus compter que sur un miracle.
La critique d’Un Amour d’Hiver
Cette histoire d’amour semble ne pas avoir emporté les critiques. Pour Métronews : “les intentions sont toujours noyées par des acteurs cabotins qui multiplient les grands moments de solitude, les effets spéciaux kitschissimes, les décors en carton-pâte et les répliques à dormir dans un igloo sans peau de bête. Le nanar aurait certes pu être attendrissant. Hélas, il est purement désespérant.” Dans le même ton, Melty.fr n’est pas plus emballé : “Un amour d’hiver mériterait d’être regardé sans trop se poser de questions, si seulement l’histoire n’était pas aussi alambiquée.”