Attentats de Paris : la réponse des géants du net au gouvernement
Jeudi, le gouvernement a reçu des représentants de Microsoft, Google, Facebook, Twitter et Apple, et ce afin de prendre connaissance des résultats enregistrés par ces géants du net dans leur réaction aux attentats du 13 novembre.
Jeudi, le Premier ministre Manuel Valls, la secrétaire d’État chargée du numérique Axelle Lemaire, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et la ministre de la Justice Christiane Taubira ont reçu des représentants des géants de la toile. Lesquels étaient ici Facebook, Twitter, Apple, Google et Microsoft.
Le but de ce rendez-vous, que ces poids lourds du net délivrent au gouvernement les résultats obtenus dans leurs actions menées conséquemment aux attentats de Paris. Nos confrères de RTL.fr rapportent que tous ont unanimement indiqué une amélioration sensible des procédures, “particulièrement efficaces en cas d’urgence”. Avec comme exemple communiqué, le traitement en moins de 90 minutes “de toutes les demandes transmises par les autorités françaises” depuis les attaques du 13 novembre.
Réunion de travail avec les géants du net et le gouvernement : une coopération à renforcer
Mais en premier lieu, il a d’abord été question de remercier les équipes pour leur mise en place de dispositifs ayant permis “à des milliers de Parisiens, Franciliens et touristes d’être alertés, de recevoir des consignes de prudence, de rassurer leurs proches”. Une coopération entre l’État et “les grands acteurs de l’Internet et des réseaux sociaux” ayant donc déjà porté ses fruits, mais qui vise à être plus prononcée encore à l’avenir.
Rencontre constructive avec @manuelvalls & les grands acteurs de l'Internet sur la mobilisation contre le terrorisme pic.twitter.com/OJyvPPp8jf
— Axelle Lemaire (@axellelemaire) December 3, 2015
Lutte contre la radicalisation et le terrorisme sur internet : un nouveau bilan fin janvier
Durant les deux mois à venir, les deux parties s’engagent ainsi à agir pour maintenir et améliorer “les dispositifs d’urgence mis en œuvre le 13 novembre”, “définir et mettre en œuvre une stratégie offensive de contre-discours qui cible spécifiquement les activités de Daech en ligne” et solliciter “développeurs et experts des entreprises du numérique”, et ce dans le but de mettre au point “des outils qui faciliteront l’implication de la société civile dans la lutte contre la propagande terroriste”. Les acteurs de cette réunion de travail se retrouveront fin janvier, dans le cadre d’un nouveau bilan sur les objectifs signifiés jeudi.