Assurance-chômage : les nouvelles règles décidées par le patronat et les syndicats
Cette nuit, les partenaires sociaux ont convenu d'un accord visant à motiver le retour à l'emploi pour les chômeurs tout en les "choyant".
Pas mal de changements ont été décidés dans la nuit de vendredi à samedi concernant l’indemnisation des chômeurs en France. Les patrons et les syndicats se sont notamment entendus sur un cumul, celui du droit à l’indemnisation et d’un salaire lorsqu’un individu retrouve un emploi. Auparavant, ces droits lui étaient partiellement supprimés. Désormais, lorsqu’un travailleur arrivera en fin de droit, il pourra toucher les allocations accumulées pendant ses heures de travail (150 heures minimum).
Les cadres ayant bénéficié d’une conséquente prime de départ seront moins bien lotis, contraints à attendre un maximum de 180 jours (au lieu de 75) pour être indemnisés. Les intermittents du spectacle vont également avoir l’occasion de faire grise mine, leur plafond d’indemnisation étant désormais fixé à 5 475 euros brut par mois. Ils conserveront néanmoins leur régime spécifique, avec des cotisations sur leurs salaires qui vont passer de 10,8 à 12,8%.
Assurance-chômage : les seniors seront sollicités
La limitation à 15 mois de pouvoir cumuler allocation et salaire va être levée, ce qui devrait permettre à plus d’un million de personnes concernées d’être moins sujettes à des “trop perçu” réclamés par Pôle emploi. Le gouvernement demandera de même aux salariés de plus de 65 ans de cotiser, alors qu’ils étaient jusqu’ici exonérés de cette charge. Des mesures qui ne manqueront sûrement pas de faire réagir les différentes catégories citées, qu’elles soient faiblement ou plus durement touchées.