Greenpeace : Les articles de sport toujours trop pollués
L'ONGI Greenpeace dénonce une pollution encore trop présente au sein des articles de sports.
Au regard d’une enquête conduite en décembre 2015 auprès de 40 produits de marques et d’origines diverses (19 pays concernés), l’ONGI Greenpeace fait aujourd’hui le constat d’une pollution toujours marquée des articles de sport, qu’il s’agisse de vêtements ou d’équipements de plein air.
Dans un communiqué de l’antenne allemande de l’ONGI dont l’avenir.net nous rapporte la teneur, on apprend ainsi qu’à l’exception de deux vestes de marques Vaude et Jack Wolfskin, d’un sac à dos Haglöfs et d’une paire de gants The North Face, tous les articles analysés comportaient des composants perfluorés (PFC).
Des articles de sport encore largement pollués par des composants perfluorés
Ces composants sont des polymères chimiques qui présentent les avantages d’être imperméables, particulièrement résistants à la chaleur et utiles pour repousser la poussière. On en trouve dans bon nombre d’objets du quotidien tels des poêles anti-adhésives, des produits anti-tâches ou encore certains emballages alimentaires. Le revers de la médaille se situe au niveau de leur nocivité pour la santé des être humains, mais pas seulement. Selon Greenpeace, des traces de PFC ont ainsi été découvertes dans le foie d’un ours polaire, une situation rendue possible par le caractère tenace de ces composants et leur propension à demeurer dans l’environnement.
L’ONGI demande une interdiction totale des PFC
En dépit d’une intention manifeste de plusieurs fabricants de commencer à diminuer leur recours aux PFC, Greenpeace déplore que celui-ci soit “toujours largement répandu”, spécifiquement “dans la production de chaussures, de pantalons, de sacs de couchage et de certaines vestes”. Et l’organisation de ne pas faire dans la demi-mesure en ne demandant pas moins que l’interdiction totale “pour tous les produits ‘outdoor’ de tous les PFC”. Rappelons pour finir qu’il y a peu, une étude parue dans les colonnes du JAMA (Journal of the American Medical) Association) a alerté quant au risque d’un affaiblissement du système immunitaire pour les enfants exposés in utero aux PFC.