Aquilino Morelle, victime d’une “purification ethnique” au gouvernement
Dans le Point, Aquilino Morelle règle ses comptes avec François Hollande, mais indique également avoir été piégé par la journaliste.
Aquilino Morelle, après avoir quitté l’Elysée et le cabinet de François Hollande, sort de son silence aujourd’hui, par l’intermédiaire du magazine Le Point. L’ancien conseiller, dans un article qui lui est dédié, règle ses comptes avec le président de la République, et indique avoir été “liquidé” pour des raisons politiques par la “Tcheka hollandienne”.
Des propos très forts, qui depuis ce matin, font réagir la classe politique, puisqu’il compare sa sortie et celle d’Arnaud Montebourg, l’un de ses proches, au génocide au Rwanda. “La logique qui est en œuvre est une logique de purification ethnique. C’est les Hutus contre les Tutsis. Tout cela est limpide. On a commencé par moi, et maintenant Arnaud. Là, ils ont signé leur crime. C’est d’une pureté !” indique l’ancien conseiller favori du Chef de l’Etat.
Aquilino Morelle ne renie pas ses propos, mais dénonce la méthode du Point
Alors que le magazine a publié l’article qui lui était consacré, Aquilini Morelle a finalement déclaré n’avoir jamais donné d’interview au Point. Il précise que c’est au cours d’une discussion privée avec la journaliste auteure du portrait que ses propos ont été tenus, mais qu’il ne s’inscrivaient dans aucune interview.
Celui dont on avait révélé la passion pour les chaussures de grande valeur assure qu’il est tombé dans un piège, tendu par une reporter qui avait voulu le revoir “à titre amical” et qui lui a “extorqué des pseudos confessions”. Aquilino Morelle ne revient pas ses propos, mais prétend qu’ils ont lui été extorqués et qu’ils n’auraient donc aucune valeur.