Apple : Tim Cook appelle à lutter contre les “fake news” sans heurter les libertés
Le PDG d'Apple Tim Cook souhaite que les entreprises technologiques telles que la sienne œuvrent pour limiter "le volume de fausses informations" sur la toile, et ce "sans empiéter sur la liberté d'expression et la liberté de la presse".
Les fausses informations, ou “fake news” dans la langue de Donald Trump, seraient plus nocives qu’on ne pourrait le croire. Dans un entretien accordé au Daily Telegraph, le PDG d’Apple les a ainsi désignées telles des menaces pour les cerveaux des gens.
“Nous traversons actuellement une période où, malheureusement, les personnes qui s’en sortent le mieux sont celles qui tentent d’obtenir le plus de clics, et non de délivrer le plus de vérités. Quelque part, ça tue l’esprit des gens.”
Tim Cook : les “fake news” détruisent “le cerveau des gens”
Mais Tim Cook n’entend pas se limiter à déplorer ce constat : “Les entreprises technologiques que nous sommes doivent créer des outils visant à diminuer le volume de fausses informations” sur la toile. Le tout dans le respect souhaité des médias et de l’individu lambda :
“Nous devons essayer de remédier à cela sans empiéter sur la liberté d’expression et la liberté de la presse, mais nous devons également aider le lecteur. Nous sommes trop nombreux à nous contenter de nous plaindre actuellement, sans avoir compris ce qu’il fallait faire”.
“Nous devons également aider le lecteur”
Pour le patron d’Apple, cette démarche rendrait logiquement les chasseurs de clics moins influents : “Le résultat de tout ça est que les informations profondes, non tournées vers le sensationnel et fiables gagneront la partie”.
Dans tous les cas, Tim Cook estime que ces fausses informations vont bien finir par passer de mode : “La [montée des fausses nouvelles] est une chose à court-terme – Je ne crois pas que c’est ce que les gens recherchent au bout du compte”. Ces derniers mois, en dehors de l’expression maintes fois répétées par le nouveau gouvernement des États-Unis, le phénomène de fausses informations a été montré du doigt dans le cadre de l’élection présidentielle américaine, et ce de par l’apparente facilité offerte par le réseau Facebook à la diffusion de telles nouvelles.