Anne Pingeot publie plus de 1000 de lettres d’amour écrites par François Mitterrand
Anne Pingeot, amante cachée de François Mitterrand et mère de Mazarine, a publié un recueil de plus de 1000 lettres d’amour envoyées par l’ancien président de la République.
Certains proches de François Mitterrand disent d’Anne Pingeot qu’elle était le plus grand amour de sa vie. Aujourd’hui, la mère de Mazarine Pingeot vient de publier un recueil des milliers de lettres d’amour que lui a envoyées l’ancien président de la République.
L’occasion d’en apprendre un peu plus sur un homme qui aura marqué de son empreinte la 5e République.
1218 lettres d’amour de François Mitterand
Ce sont nos confrères du Figaro qui ont analysé en avant-première l’ouvrage intitulé « Lettres à Anne » publié 20 ans après la mort de François Mitterand et quelques années après la disparition de Danielle Mitterrand, l’épouse de l’ancien chef de l’état.
Au total, ce sont 1218 lettres d’amour enflammées qui ont été publiées par Anne Pingeot, toutes écrites de la main de François Mitterand. Ce qui ressort de l’ouvrage selon Le Figaro, c’est la passion d’un homme fou amoureux de sa maîtresse secrète et surtout, la plume d’un homme passionné de littérature et de poésie. La dernière lettre de l’ancien président sera envoyée en septembre 1995, soit trois mois avant sa mort.
Un an de travail d’archive
On découvre d’autres petits détails sur la relation entre François Mitterrand et Anne Pingeot et notamment le petit surnom que cette dernière donnait à l’amoureux transi. Elle l’appelait affectueusement « Cecchino », soit « Petit François » en italien.
Pour rassembler toutes ces lettres, il aura fallu un an à Anne Pingeot qui a décidé de rester en retrait pour la promotion du livre, comme lors de la relation qu’elle entretenait avec l’ancien président.
En attendant, l’ouvrage, qui devrait sortir le 13 octobre prochain, suscite déjà de nombreuses réactions. Dominique Bertinotti, historienne et ancienne ministre, y voit « le symptôme d’une société inquiétante, redoutable, dans laquelle les responsables politiques ne pourront plus avoir de vie privée. » Alors que Roland Dumas, proche de Mitterrand, affirme que le président « n’aurait pas été contre ».