Allostreaming : les FAI dont Free ont 15 jours pour bloquer les sites de streaming
Allostreaming n’a pas eu gain de cause et les FAI dont Free doivent procéder au blocage d’ici 15 jours. Cela concerne plusieurs sites.
Allostreaming est le nom d’un site qui permet aux internautes de regarder sans télécharger un film ou une série directement sur leur ordinateur. Ce concept était toutefois visé par trois syndicats du cinéma en 2011. Ils demandaient aux fournisseurs d’accès Internet comme Free de procéder au blocage de ces sites qui nuisent à l’industrie cinématographique. À cette époque, PC Inpact publiait l’assignation envoyée aux sociétés et aux moteurs de recherche. « Dans une logique de coopération », ils demandaient donc « le blocage des noms de domaines et des adresses IP des sites litigieux ». Quelques semaines plus tard, Free offrait une réponse à cette mise en demeure.
Free critiquait ce blocage
La société de Xavier Niel révélait que « toute mesure de blocage au niveau de l’accès ne saurait être efficace plus de quelques minutes compte tenu de la très forte réactivité des exploitants de sites bloqués ». À l’époque, le FAI Free demandait aux syndicats de s’intéresser davantage aux hébergeurs, mais la demande ne semble pas avoir été entendue. Ce jeudi, le verdict rendu par le tribunal de Grande Instance de Paris était en faveur des syndicats du cinéma. Ainsi, les sites Allostreaming, Fifostream et DpStream seront bloqués tout comme de nombreuses déclinaisons.
15 jours pour procéder au blocage
Les FAI (Numéricable, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free), ont 15 jours pour procéder au blocage. Selon le verdict relayé par PC Inpact, ils doivent mettre en place « toutes mesures propres à empêcher l’accès par tout moyen et notamment le blocage des noms de domaines ». Pour une durée d’un an, Allostreaming, Alloshowtv, Allomovies, Alloshare, DpStream, Allomegavidéo, Alloseven, Allourls, Fifostream (.com, .net, . org, .tv) , Fifostreaming (.com, .net, .org, .tv) seront bloqués par les fournisseurs d’accès. Le tribunal a également précisé « que le déréférencement doit se limiter à l’adresse URL des sites susvisés alors que les recherches des internautes sont de plus en plus imprécises et que les indexations pratiquées sont réalisées sur l’ensemble des pages des sites en question ».