Algérie : au moins 28 blessés dont 3 graves dans un séisme de magnitude 5,3
Dans la nuit de samedi à dimanche, un séisme de magnitude 5,3 sur l'échelle de Richter a ébranlé la wilaya de Médea, en Algérie. On déplore au moins 28 blessés dont 3 graves.
Le séisme observé dans la nuit de samedi 28 au dimanche 29 mai dans la wilaya de Médéa, en Algérie, a causé des dommages aussi bien matériels qu’humains. Sa magnitude de 5,3 sur l’échelle de Richter a ainsi été suffisante pour lui permettre de détruire édifices et habitations non loin de l’épicentre, soit la localité de Mihoub.
Dimanche en début d’après-midi, la Protection civile annonçait un bilan provisoire de 28 blessés dont 3 graves, lesquels ont fait l’objet d’une évacuation en urgence en direction de l’hôpital Mohamed Boudiaf. Les personnes moins sensiblement touchées ont quant à elles été transportées vers différents établissements sanitaires situés entre Tablat et Azzizzia.
Séisme en Algérie : des blessés et des habitations détruites
Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, a indiqué à Mihoub que tous les moyens nécessaires vont être entrepris afin de permettre la prise en charge des sinistrés. Le sire de L’Expression rapporte par exemple qu’il va être question de mettre en place des camps de toile afin d’offrir un toit aux personnes dont les habitations ont été directement impactées par le tremblement de terre. Les populations de la région devraient également pouvoir bénéficier d’une aide psychologique.
Pas de lien avec de précédents tremblements de terre
Pour M.Larbès, chef de service du CRAAG (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique), ce séisme “modéré” observé à Mibouh n’a pas de lien avec celui de Hamam Melouane ni ceux relevés ces dernières années dans la région :
“L’activité sismique en Algérie est tectonique. Quand les plaques africaine et euro-asiatique se rencontrent, cela engendre des séismes et pourrait engendrer d’autres qui pourraient être forts”. Lorsqu’ils surviennent, ces évènements ne surprennent qu’assez peu les Algériens vivant dans le nord du pays, même s’il apparaît difficile de contenir les mouvements de panique quand les séismes se produisent la nuit.