AirAsia : le crash en Indonésie causé par une pièce défectueuse
Au terme de l'enquête menée suite au crash, en décembre 2014, d'un avion d'AirAsia en Indonésie, on sait désormais qu'une pièce défectueuse de l'appareil est à l'origine de l'accident.
En décembre 2014, un Airbus A320-200 de la compagnie AirAsia s’envolait de Surabaya (Indonésie) pour rejoindre la ville de Singapour (Chine). Il n’arrivera cependant jamais à destination. Les écrans radars avaient d’abord perdu sa trace quelque trente minutes après son décollage, alors que l’appareil avait demandé à prendre de l’altitude en raisons de conditions météorologiques compliquées.
Les enregistreurs de vol attesteront par la suite d’une violente ascension opérée par l’Airbus, avant que ce dernier ne redescende et s’abîme en mer de Java. Nos confrères du Point précisent que la zone de l’accident est appelée “pot-au-noir”. Il s’agit d’une ceinture située non-loin de l’Équateur et faisant le tour de la Terre, et au sein desquelles se rencontrent des masses d’air chaudes et humides. On ne s’y risque généralement que peu en raisons de conditions météo particulièrement instables.
Crash d’AirAsia en Indonésie : le pilote automatique avait été débranché
Mardi, les enquêteurs indonésiens ont remis leur rapport final d’enquête. On apprend notamment que le crash a été provoqué par la présence d’une pièce défectueuse. Le Comité national de la sécurité des transports fait ainsi savoir que les pilotes avaient fini par débrancher le pilote automatique après que le système de commande du gouvernail se soit, à plusieurs reprises, montré défectueux.
Une pièce défectueuse et les actions de l’équipage en cause
Plus précisément, les systèmes d’alarmes répétés s’étaient mis en route à cause d’une fissure observée dans une soudure sur le système de la gouverne de direction, ce même système qui contribue à contrôler les mouvements du gouvernail. Dans l’espoir de relancer le système de contrôle, les pilotes avaient déclenché les disjoncteurs sur une partie du système lorsque avait retenti le quatrième signal d’alarme. Et c’est conséquemment à la désactivation du pilote automatique que l’avion est apparu de plus en plus instable. Le rapport indique que “les actions suivantes de l’équipage ont rendu l’avion incontrôlable”, entraînant un “décrochage prolongé” de l’appareil qui rendra le redressage de ce dernier impossible.