Affaire Valbuena : Benzema pourrait quitter le Real si reconnu coupable
Selon la presse espagnole, le Real Madrid pourrait prendre la décision de se séparer de Karim Benzema si jamais celui-ci était reconnu coupable dans l'affaire Valbuena.
Si l’on peut imaginer que la résonance médiatique de l’affaire Valbuena se veuille moins lourde en Espagne qu’en France, la direction du Real Madrid entendrait bien se montrer intransigeante si jamais l’un de ses joueurs vedettes, Karim Benzema, était reconnu coupable au terme de l’enquête.
C’est ce que rapporte en effet le quotidien madrilène As. Le président Florentino Pérez a beau avoir manifesté son soutien à Karim Benzema depuis que l’affaire a éclaté, il ne pourrait apparemment faire autrement que de se séparer de l’attaquant français si la justice attribuait à ce dernier une responsabilité certaine dans le chantage dont a été victime Mathieu Valbuena.
Real Madrid : un départ de Benzema possible au prochain mercato ?
Et d’après des sources dont As relate la teneur des déclarations, il se pourrait même que Karim Benzema soit invité à quitter le club au mercato hivernal, soit d’ici quelques semaines. Il convient cependant de préciser que jamais le président du Real Madrid, de même qu’aucun autre officiel du club, ne s’est exprimé publiquement sur le sujet.
Chantage à la sextape : Valbuena bientôt entendu
Si le départ de Karim Benzema était finalement acté, la piste d’Álvaro Morata pourrait être réactivée, l’attaquant espagnol évoluant actuellement à la Juventus de Turin étant ainsi pressenti pour revenir au sein de la Maison blanche, après l’avoir quittée l’an passé. Concernant l’affaire du chantage, on s’attend à ce que Mathieu Valbuena soit entendu dans les prochains jours par les enquêteurs. Rappelons que durant sa garde à vue, Karim Benzema a reconnu avoir tenu un rôle d’intermédiaire entre son ami Karim Zenati et le milieu de l’Olympique Lyonnais. L’ex-attaquant du club a d’ailleurs avoué ne pas avoir réfléchi aux conséquences de son comportement. La juge d’instruction en charge de l’affaire a depuis décidé de sa mise en examen pour “complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement”.