Affaire Gregory : Les analyses ne permettent pas d’identifier le tueur
L’affaire Gregory ne connaîtra pas de rebondissement à la suite des analyses ADN des cordelettes et des vêtements. Selon le procureur, les chances s’amenuisent.
Le dossier de l’affaire Grégory comprend près de 280 profils ADN et les analyses des cordelettes et des vêtements du petit garçon n’ont pas permis d’élucider le mystère. Les traces sont souvent incomplètes ou mélangées à d’autres, ce qui rend les expertises très complexes. Selon le procureur général, Jean-Marie Beney, qui a réalisé une conférence de presse en fin d’après-midi, le dossier n’est pas refermé, mais aucun nouvel élément n’est venu faire avancer l’affaire.
Pas de nom
Les chances de retrouver le ou les tueurs de Grégory 29 ans après les faits s’amenuisent. Le procureur estime qu’au niveau scientifique « l’espoir s’éloigne ». Il reste encore des pistes à creuser ainsi que des investigations à réaliser, mais les analyses ADN auraient pu permettre l’identification d’un ou plusieurs individus. Malheureusement, les données sont très difficiles à exploiter. Du côté des enregistrements de la voix du corbeau, les analyses ont permis de trouver un locuteur féminin et masculin.
Une affaire non élucidée
Selon le procureur, un nom sur les deux personnes ne pourra sans doute pas être mis. Grégory Villemin a été retrouvé sans vie le 16 octobre 1984 dans la Vologne avec les poings et les pieds liés. L’affaire a été très complexe puisque la famille a été visée par des lettres anonymes ou encore des appels téléphoniques. La mère de Grégory avait été soupçonnée, mais avait bénéficié d’un non-lieu en 93. Le cousin du père de l’enfant avait été suspecté, mais il a été tué en 1985 par le père de Grégory.