Une des plaignantes de l’affaire Georges Tron porte plainte pour menaces
L'une des deux anciennes collaboratrices qui avait porté plainte contre le maire de Draveil dit affirme avoir reçu des courriers malveillants.
Par crainte, elle ne veut pas donner son nom. Elle, c’est l’une des deux ex-collaboratrices de Georges Tron qui avait porté plainte contre lui en 2011 pour viols et agressions sexuelles sous couvert de réflexologie.
Elle affirme avoir été la destinataire, à trois reprises, de courriers menaçants.
“On peut te fumer et tes enfants aussi”
Dans sa boite à lettres, entre juillet et octobre, des courriers anonymes et écrits à la main exprimant des menaces. Par exemple, “Le procès va arriver alors si tu veux pas avoir des problèmes, tu arrêtes de faire des problèmes, et c’est mieux pour toi”. Ou encore, “On sait où tu habites et on peut te fumer et tes enfants aussi”.
Parfois, le dessin d’un cercueil accompagnait les menaces.
La plaignante a déménagé
Selon son avocat, elle “s’est installée loin de Draveil et a repris son nom de jeune fille. Quelqu’un a malgré tout eu accès à son hall d’immeuble protégé par un code. C’est ce qui l’inquiète le plus”. Elle est “terrée chez elle”, alors qu’elle pensait pouvoir vivre tranquillement dans le sud du pays.
Malgré ses craintes, elle a porté plainte après le dernier message. “La première a été classée devant l’absence de possibilité d’identifier l’auteur. J’espère que l’enquête va cette fois aboutir”, conclut celui qui représente ses intérêts.
En 2013, un non-lieu avait été prononcé à l’encontre de celui qui est investi par son parti, Les Républicains, pour la prochaine échéance législative. Mais les plaignantes avaient fait appel de la décision Le procès devrait avoir lieu l’année prochaine, mais pas avant septembre.