Affaire Fiona : Cécile Bourgeon, la mère de la fillette, en grève de la faim
Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona, a vu sa nouvelle demande de mise en liberté rejetée, et a déclaré se mettre en grève de la faim
Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona, a vu sa nouvelle demande de mise en liberté rejetée par la Cour d’appel de Riom. Comme l’indique France 3 Auvergne, la jeune femme a aussitôt annoncé qu’elle “débutait une grève de la faim en signe de protestation“, et a décidé de se pourvoir en cassation par l’intermédiaire de ses deux avocats.
La mère de Fiona démarre une grève de la faim
L’année dernière, une précédente demande de mise en liberté avait été formulée, et rejetée par le juge des libertés et de la détention, qui avait considéré que plusieurs éléments n’étaient pas réunis, comme la protection de Cécile Bourgeon, son maintien à disposition de la justice, la conservation des preuves et l’éventuel trouble à l’ordre public en cas de sortie.
La mise en examen s’est exprimée en visioconférence depuis l’endroit ou elle est détenue, à la prison de Lyon Corbas. “Le criminel, c’est Berkane Makhlouf, je n’ai pas vu mes enfants depuis 2 ans…c’est honteux…la Justice ne fait pas bien les choses !” a-t-elle clamé pour justifier sa grève de la faim.
Le procès au premier semestre 2016
Le travail du juge d’instruction s’achève, et le procès doit être prévu pour le premier semestre 2016. A l’heure actuelle, les avocats de la mère de Fiona considèrent que les violences volontaires ne sont pas le fait de leur cliente, et que l’absence de souvenirs sur le lieu d’ensevelissement du corps de la fillette relève de la psychiatrie.
Berkane Makhlouf, de son côté, n’a pas souhaité user du droit de plaidoirie de ses avocats à l’audience de ce mardi. Les deux suspects ont été mis en examen pour coups mortels sur la personne de Fiona, disparue en mai 2013, avec trois circonstances aggravantes. Le corps de la petite fille, âgée de 5 ans au moment de sa mort, n’a jamais été retrouvé.