Affaire Bygmalion : Jean-François Copé s’estime “totalement innocent” dans ONPC
Samedi soir, sur le plateau d'"On n'est pas couché", le candidat Les Républicains à la primaire de la droite Jean-François Copé s'est dit "totalement innocent" dans l'affaire Bygmalion.
Il était possiblement inévitable que le sujet soit abordé. Samedi soir, le candidat Les Républicains (LR) à la primaire de la droite Jean-François Copé était l’un des invités de Laurent Ruquier pour son talk-show On n’est pas couché. Le chroniqueur Yann Moix a ainsi évoqué un dossier dans lequel le député de Seine-et-Marne aurait pu être mis en examen.
Avec une certaine assurance, Jean-François Copé a fini par lui répondre s’estimer “totalement innocent” dans l’affaire Bygmalion, ajoutant au passage que lorsqu’“on est chef, par définition, on ne peut pas tout voir”.
Copé dans ONPC : “on ne peut pas tout voir” quand on est chef
Autre question évoquée, celle de la mobilisation observée dans les rues contre le projet de loi Travail de Myriam El Khomri. Jean-François Copé s’est autorisé à ce sujet un parallèle peu attendu : “J’étais dans une manifestation, je voyais des gaz lacrymogènes, des poussettes et je me disais pendant ce temps-là les Japonais travaillent.”
Et quand la collègue de Yann Moix Léa Salamé lui aparle d’un code du travail que Nicolas Sarkozy et son gouvernement, incluant Jean-François Copé, n’ont jamais “osé” toucher, le candidat à la primaire a reconnu n’avoir “jamais été président de la République”, et que “certaines réformes n’ont pas été faites concernant ce domaine ou celui des retraites”.
Mobilisation contre la loi Travail : “pendant ce temps-là…”
Il maintient toutefois avoir appuyé Nicolas Sarkozy durant son mandat, tout en semblant regretter une action limitée de ce gouvernement : “J’ai le sens de l’État donc j’ai soutenu ce gouvernement même s’il n’est pas allé assez loin”. Jean-François Copé, qui était reçu pour la sortie de son livre Le Sursaut français, est actuellement crédité de 3% d’intentions de vote dans le cadre de la primaire de la droite. Ce qu’il ne l’avait pas empêché, le mois dernier, de se voir déjà tel le vainqueur du scrutin.