Accueil de migrants : Wauquiez dénonce une “folie gouvernementale”
Mercredi matin, le président par intérim des Républicains Laurent Wauquiez a évoqué une "folie gouvernementale" pour expliquer la décision de l'État de répartir des migrants dans plusieurs centres de France.
La position de Laurent Wauquiez sur l’accueil de migrants par plusieurs centres de France est connue depuis au moins quelques semaines. Le président par intérim des Républicains (LR) apparaît ainsi défavorable à la décision prise par le gouvernement, et d’avoir d’ailleurs lancé le 16 septembre dernier une pétition contre la multiplication de “jungles” de Calais sur l’ensemble du territoire français.
Et mercredi matin sur BFMTV, l’élu LR a tenu un discours conforme à son opinion précédemment délivrée sur la question : “On a pour moi affaire à un exemple typique d’une folie gouvernementale où, pour faire semblant de régler médiatiquement un problème, on le multiplie sur le territoire”.
Wauquiez : les migrants proposés “de se fixer en France”
Aux yeux du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, les migrants de Calais “sont des gens qui pour la grande majorité d’entre eux, ont demandé l’asile dans d’autres pays. On va donc leur proposer de se fixer en France”.
Suite à la création de sa pétition, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand avait appelé sa famille politique à émettre “des solutions” plutôt que “des pétitions”. L’ex-ministre du Travail aura également reproché au député de la Haute-Loire, de par sa pensée, de se rapprocher du Front national (FN).
Une position “pas du tout” semblable à un député FN
Et alors que le député européen FN Steeve Briois a lancé une association “Ma commune sans migrants”, Laurent Wauquiez affirme ne pas adopter la même position sur le sujet :
“Ce n’est pas parce que le FN traite un sujet que je n’ai pas l’intention qu’on le traite […]. L’appel de monsieur Briois, c’est un appel à tous les maires de France pour refuser l’accueil de tous les migrants. Moi, ce n’est pas du tout ça. Je demande qu’un maire, quand il n’est pas d’accord, ne se voie pas imposer de migrants”.